6 mars 2012

Pour un enfant - Un bonheur à inventer

de Patricia Thayer - de Judy Christenberry
Éditions Harlequin
Collection Horizon

Sortie le 1er mars 2012
Format Poche / Pages 278 / Prix 6,49€


 Présentation de l'éditeur

Pour un enfant, Patricia Thayer 
Alors que Leah se promène sur les terres de l’ombrageux Holt Rawlins, elle fait une rencontre inattendue : celle d’un petit orphelin en fuite. Résolue à protéger cet enfant et à lui offrir un foyer digne de ce nom, Leah ne voit bientôt d’autre solution que de demander à Holt d’héberger le garçon. Un vœu que Holt se dit prêt à exaucer — mais à la condition que Leah aussi s’installe, chez lui, avec le petit Corey… 

Un bonheur à inventer, Judy Christenberry 
Molly s’est beaucoup attachée à Toby, sept ans, depuis que le petit s’est retrouvé seul au monde. Aussi est-elle soulagée lorsque Richard Anderson, l’oncle de l’enfant, se manifeste pour réclamer sa garde. Désormais, Toby aura une famille où grandir. Hélas, Richard se révèle un avocat autoritaire et arrogant, pas vraiment doté de la fibre paternelle. Pour le bien du petit garçon, Molly accepte alors l’incroyable proposition que lui fait Richard : les accompagner à Dallas pour jouer auprès de Toby le rôle de nounou… 

Mon avis

Pour un enfant, Patricia Thayer 

Une très belle romance pleine de tendresse !

Leah rentre dans sa ville natale après trois longues années de reportages photos de plusieurs pays en guerre. À peine débarquée, elle pénètre sur les terres de son vieil ami et voisin Rawlins et tombe nez à nez avec un enfant sale, maigrichon, qui s'enfuit dès qu'il l'aperçoit. Habituée à la vision de la détresse humaine, en particulier à celle des enfants, elle décide de le rattraper pour lui venir en aide. Peine perdue puisqu'il réussi à lui échapper. Par contre, difficile d'éviter cet homme à cheval au tempérament froid, bourru et autoritaire qui lui somme de quitter ses terres. 

Ses terres ? En effet, ce rancher n'est autre que le fils du vieux Rawlins, décédé quelques mois à peine. Cette annonce ébranle la jeune femme sur le coup mais n'entame en rien sa détermination à retrouver l'enfant en fuite. Holt Rawlins, dont le père l'a abandonné suite à son divorce, est plus habitué à la vie de strass et stress New-Yorkaise qu'à la tenue d'un ranch. Mais l'envie de retourner aux sources, de marcher sur les traces d'un paternel méconnu et de changer de quotidien ont poussé l'homme à devenir un cow-boy hors paire mais néanmoins solitaire et distant.

Avec leur caractères têtus, ces deux-là seront obligés de faire une sorte d'alliance pour retrouver l'enfant. S'en suivra une cohabitation touchante, pleine d'amour, de tristesse, de pardon mais surtout de confiance. Un panel d'émotions étonnant pour une si courte histoire.

Trois êtres déchirés se trouveront, s'apprivoiseront, se comprendront pour finir par s'aimer. Avec une écriture très belle débordante de sentiments, l'auteure a su embarquer le lecteur qui ne restera pas indifférent à ces trois âmes blessées mais fortes.


Un bonheur à inventer, Judy Christenberry 

Ça commence bien pour finir par une déception !

À la lecture des premières pages, on se dit qu'on sera gâtés par le caractère fort des personnages. En effet, Richard est un avocat arrogant, phallocrate qui exige que le monde tourne à sa façon. En débauchant pour quelques semaines la douce mais non moins fougueuse Molly, infirmière de métier, pour s'occuper de Toby, son jeune neveu orphelin, nous nous attendions à des échanges verbaux acérés et à des situations houleuses qui donneraient du piquant à l'histoire. Au début du récit c'est le cas, mais petit à petit tout s'essouffle. Alors, certes, il faut bien que la tension retombe pour que cette histoire finisse en happy-end, mais delà à passer du tout au rien, c'est décevant !

Molly restera sur des positions défensives tout le long du roman. D'ailleurs, nous n'en saurons pas beaucoup sur les pensées et les sentiments de la jeune femme. Ici, celui qui se révèlera est Richard. Il tombera très vite sous le charme mais jouera longtemps un jeu vicieux. Sauf que d'un coup, comme ça, sans crier gare, la situation se renversera sans qu'on soit trop avertis. C'est assez bizarre et pas très accrocheur !

Puis, il y a Toby, qui vient de perdre ses parents et qui nous laisse tout de même perplexes. À aucun moment, il ne parait souffrir de cette perte baigné qu'il est dans le luxe où tout lui est offert sur un plateau.

Bref, une histoire peu convaincante qui ne laissera qu'un goût amer à la fin !


Note 2/5

Cette lecture a été possible grâce à Babelio et aux éditions Harlequin par le biais de la masse critique.

Je les remercie pour ce partenariat.


Cercle des LEctrices Harlequin




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