Sortie le 10 décembre 2014
Présentation de l'éditeur
Au sein de la Société, il existe une règle fondamentale
selon laquelle les compétences et les qualités des adhérents peuvent être mises
à contribution, à tout moment, en faveur de la communauté. C’est en vertu de ce
principe qu’Alexis Duivel se présente, un soir, au cabinet de Frédérique Roche,
kinésithérapeute de son état, et accessoirement élément actif de l’organisation
clandestine. La mission de la demoiselle, si elle l’accepte : remettre un
jeune accidenté de la route sur pieds. Mais connaissant le caractère turbulent
de son amie, Alexis ne compte pas sur l’application stricte du seul règlement
pour obtenir sa coopération. Comme à son habitude, le vice-président de la
Société préfère user d’arguments très persuasifs qui vont rapidement expédier
la jeune femme en Provence, au chevet d’un homme qui pourrait bien lui réserver
certaines surprises.
Mon avis
Et voilà… encore un tome de fini…
Huitième opus de la série La Société, Le premier pas ne
déroge pas à la règle de ses frères ainés : une fois commencé, vous allez
le dévorer.
Si vous avez lus les précédents livres de la saga,
vous savez d’ores et déjà que les numéros impairs sont les plus sulfureux et
que donc, les pairs sont un subtil mélange d’érotisme, de sensualité et de
romantisme.
Ainsi, une douceur et une tendresse se dégagent tout
le long de l’histoire, entre fragilité et force, entre passion et tempérance.
Tout est question d’équilibre et l’auteure joue les acrobates à merveille. Me
voici avec une vision d’Angela en pin-up des années cinquante sur un fil en
petite tenue… je m’égare… !
Mais reprenons !
Alors que l’histoire est de celles qui nous embarquent dans
une sorte de cocon doux et velouté, la force de caractère des personnages vient
jouer les contrepoids. D’emblée, dès la première ligne, le tempérament bien
trempé de Frédérique, véritable nymphomane en plein exercice à L’Ecarlate, nous
annonce la couleur : cette femme a un sacré caractère !
Et ce n’est pas le secret et ténébreux Stéphane qui
adoucira la tension au départ. Taciturne et refermé, cet homme d’une beauté
frisant l’indécence en fera voir de toutes les couleurs à notre héroïne. Avec
des personnages secondaires adorables et comiques, amenant des situations
coquasses, ce tome huit démarre sur des chapeaux de roues pour prendre ensuite
un rythme plus lascif mais non moins captivant.
Angela Behelle a une écriture toujours aussi
pertinente, riche et pleine d’humour. Et bien qu’on devine à plusieurs reprises
la suite de la trame, comme la partie finale, cela reste un véritable plaisir
que de parcourir ce livre.
J’avoue que le trouve un peu trop sage à mon goût mais
il va plaire à nombre d’entre vous j’en suis plus que certaine. Alors si vous
avez aimé les opus précédents, suivez de près la sortie de Le premier pas !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire