31 janvier 2011

La vengeance de la nuit


La vengeance de la nuit
de Rachel Vincent
Éditions Harlequin
Collection Best-Sellers


Sortie le 1er janvier 2011



Présentation de l'éditeur

Depuis que son père l’a convaincue de quitter le monde des humains pour rejoindre sa caste de félins et se former au combat, Faythe Sanders est tourmentée. Aurait-t-elle commis une grave erreur en renonçant pour un temps à son indépendance et à sa liberté ? Malgré ses doutes, Faythe sait que cette expérience parmi les siens est nécessaire pour comprendre qui elle est vraiment. Et surtout, c’est le seul moyen de venger la mort tragique de son amie d’enfance. Une mort qui l’a ébranlée au plus profond d’elle-même et qui a fait voler en éclat ses convictions les plus intimes – au point de la pousser aujourd’hui à relever les défis les plus dangereux. Dans cette quête, il lui reste aussi à prouver à Marc Ramos, un félin au regard d’émeraude qui la protège depuis toujours, qu’elle est capable de prendre elle-même en main sa destinée.

A propos de l’auteur

Depuis la parution de son roman Les griffes de la nuit, Rachel Vincent a été célébrée de manière unanime par la critique : « Des intrigues explosives », « Rachel Vincent apporte avec bonheur une nouvelle contribution au genre ». Rachel Vincent est présente dans les listes de meilleures ventes du New York Times.

Mon avis

Alors que le premier tome, Les griffes de la nuit, nous a révélé un talent certain de Rachel Vincent pour la bit-lit, face à ce deuxième opus nous devons avouer que l’effet escompté n’a pas fonctionné.

Autant, l’idée de métamorphes félins est innovante, autant le caractère même de l’héroïne nous mortifie. L’auteure n’a pas su tenir en haleine ses lecteurs. Même si une intrigue est présente, la trame semble dénuée de suspense, l’intonation du récit ne nous donne aucune satisfaction et nous ne nous suspendons pas à notre livre en quête d’une révélation époustouflante.

Faythe devient affligeante dans son comportement. Pour une héroïne de bit-lit pure et dure, elle semble bien immature dans ses relations avec les autres, et ne parlons pas du pauvre Marc qui va subir, plus que les autres, son manque flagrant de stabilité et de franchise. Tout comme certaines héroïnes de YA (entendez lecture pour jeunes adultes) elle s’enfonce dans la bêtise. Sachant qu’il ne faille pas faire telle chose, elle plonge la tête la première dedans. Alors ce comportement juvénile passe dans certains styles littéraires mais on l’accepte moins venant d’un personnage central de bit-lit. Elle est née féline, a grandi parmi les siens, fille d’alpha de surcroît, on attendait donc d’elle un certain adultisme. Loin s’en faut !

Les autres personnages aussi manquent de panache. Entre ses frères, un pseudo-dangereux, l’autre ne pensant qu’aux femelles, une mère au comportement étrange, féminine mais pas maternelle, et un père alpha doux comme un agneau… nous avons de quoi rire !

L’idylle qu’elle entretient avec Marc ne va sûrement pas sauver la teneur de l’histoire. Là encore Faythe fait preuve d’un enfantillage grotesque, passant dans la même scène de « je vais lui faire la peau » à « vas-y, je me couche où et quand tu veux » !

Vous l’aurez compris, ce deuxième tome est loin d’être à la hauteur de nos espérances, et le monde félin de Rachel Vincent ne suffit pas à convaincre et faire de Faythe une héroïne de bit-lit comme nous les aimons !



Note 2/5

Défi lecture 

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