10 novembre 2012

La dernière guerre, tome 1 : 49 jours de Fabrice Colin

Ah ! Pour réagir au tweet de l'auteur, je tiens tout d’abord à préciser que j'ai acheté ce livre en librairie avec de vrais gens dedans, mais qui ont été si désagréables que ce ne fut pas un bon souvenir. Au final, le principal, c'est que j'ai pu obtenir mon exemplaire, non ?

Éditions Michel Lafon
Sortie 8 novembre 2012

Pages 412
Prix 16,95 €


Présentation de l’éditeur

« Je m’appelle Floryan ; j’ai 17 ans. Il y a quelques jours, je suis mort : un attentat dans le métro. Je me suis réveillé dans un paysage de plaines et de montagnes, somptueux, qui s’étendait à perte de vue. Un être de lumière m’a accueilli, un Elohim , m’a-t-il dit. Il m’a proposé deux solutions : je le suivais soit dans le Royaume un paradis, selon lui, mais que je n’étais pas autorisé à voir avant de m’y rendre , soit dans le Nihil, un gouffre gigantesque menant vers... Vers quoi ? C’est là toute la question. Je ne sais rien du Nihil, j’ignore tout du Royaume, et j’ai 49 jours, pas un de plus, pour prendre une décision. Le problème, c’est que ce choix n’engage pas que moi... »

Dans sa nouvelle série fantastique, Fabrice Colin explore les mystères de la vie après la mort. Avec ce premier tome, il nous entraîne dans l’Intermonde, un endroit perdu et ignoré de tous. Le jeune Floryan devra remettre en cause ses croyances et certitudes pour découvrir la vérité sur le monde qui l’attend. Car le sort de l’humanité en dépend.

Mon avis

Une très belle histoire d’amour sous fond de dystopie !

Une fois que vous ouvrirez ce roman, vous serez d'emblée happés puis, à votre plus étonnement, dans l'incapacité de le refermer !

Fabrice Colin, pour cette série en deux tomes, revient au genre qu'on lui connait le plus, le fantastique. Est-ce un bon choix ? Oui, c'est un fait incontestable. En effet, cette dystopie est une petite merveille bourrée d'émotions et pleine d'aventures, qui plaira au plus grand nombre.

Donc, à la mort de Floryan, celui-ci arrive dans l'Intermonde où deux choix lui seront proposés par un être énigmatique et nimbé de lumière, un Elohim. Soit il choisit de le suivre dans le Royaume, sorte d'Éden, monde de paix et d'oubli, soit, il plonge dans le Nihil, un gouffre gigantesque synonyme d'inconnu, dont les vapeurs empêchent d'en voir la nature, la profondeur. Il a 49 jours pour se décider, mais bien sûr, à tout moment, il peut anticiper son choix en faisant appel à l'Elohim.

Face à la tournure des événements, à l'étrangeté de cet être, du lieu, de ce qui lui arrive, le jeune homme décide de profiter du temps qui lui est imparti pour explorer les lieux. Dans cet univers, où ni la fatigue, ni la faim, le froid, le sommeil ne peuvent l'atteindre, il panse son chagrin. Chagrin d'être mort, chagrin de penser aux siens, à ses amis, à l'attentat et à sa vie perdue.

La beauté des paysages, la splendeur de l'Intermonde au fur et à mesure de sa progression, l'apaisent mais ne l'aident pas dans le choix qui est le sien. Alors qu'il se croit seul, une rencontre va bouleverser le peu qu'il pensait avoir acquis. Apparemment, l'Elohim lui aurait menti, un troisième choix est possible. La petite communauté qui l’accueille va lui ouvrir les secrets du Nihil : un passage vers... Mais chut ! Ça sera à vous de le découvrir.

Fabrice Colin nous propose un roman fascinant, entre douleur et joie, entre mort et renaissance, entre paysages splendides et monde apocalyptique. Une constante dualité. Un éternel doute. Même dans la mort, les choix sont difficiles. Car dans l'Intermonde aussi la confiance n'est pas chose aisée à donner. Ici aussi tout est complexe, comme sur Terre, comme parmi les hommes, la traitrise, les mensonges et la douleur, encore...

L'auteur a fait le choix de nous narrer ce récit au présent et à la première personne, ce qui nous rend cette histoire intime. Nous nous sentons proche de jeune homme parisien, qui, par la force des choses, va se métamorphoser et se découvrir vraiment grâce à l'amour. 

Une écriture douce, belle et fluide qui nous emporte dans les cieux sur le dos d'un Altar comme si on y était, voilà encore une fois le talent de l'auteur pour nous conquérir.

Une dystopie à découvrir, assurément ! Nous n'avons plus qu'à attendre la suite.


Superbe avis chez mes amies Phooka et Dup Inette

2 commentaires: