10 août 2014

La Société : Sur la gamme, Tome 7 de Angela Behelle

Editions La Bourdonnaye
Nombre de pages 233
Sortie le 18 mars 2014
Format Kindle
Prix de 4.99€


Présentation de l’éditeur

Lalie Hubert, une jeune enseignante désabusée et Samuel Florent, un séduisant, mais irascible virtuose, sont les principaux protagonistes de ce 7e opus qui se joue tel un concerto pour piano, crescendo.

Il commence sur quelques notes légères de Mendelssohn jusqu’à ce qu’Alexis Duivel en personne doive intervenir pour reprendre la baguette et imposer sa partition.

Hélas, c’est sans compter sur la sensibilité exacerbée des artistes qu’il a en face de lui.

Une seule fausse note, et le concert s’arrête.

Mon avis

Sur la gamme, septième opus de la saga la Société est une totale réussite !

Voici un roman sulfureux et pour un public averti, tout comme les précédents, mais réellement délectable pour les amateurs du genre érotique.


Angela Behelle, en chef d’orchestre avisé, pianote tantôt des airs doux, qui nous caressent avec tendresse, tantôt des rythmes rapides, qui nous transportent et, inexorablement, emballent notre cœur. Une partition savamment dosée. Ainsi, nos sens exacerbés, le corps frémissant, le jeu du chat et de la souris mis en scène nous piège du début à la fin.

La trame, sous couvert d’une histoire pleine d’amitié, d’amour, de générosité entre une petite fille, Manon, et sa tutrice, Lalie, nous balade entre Normandie et douceur de vivre, et Paris avec le club très spécial qu’est L’Écarlate. De mains innocentes à d’autres beaucoup plus expertes, l’auteur ne nous permet à aucun moment de prévoir les événements à venir. C’est toujours avec impatience qu’on tourne les pages pour découvrir quelles notes perverses mais tellement succulentes nous allons écouter.

Découvrez Samuel, cet artiste taciturne et colérique au caractère détestable qui devra se battre chaque jour contre les émotions que feront naître en lui la présence de Lalie, la maîtresse particulière de sa fille. La douce et si prude Lalie… enfin, c’est ce qu’il croit.

On rit, on pleure, on reste suspendu à cette symphonie exquise. Si vous avez lu les autres tomes, vous ne pouvez faire l’impasse sur celui-ci. Et, si vous ne connaissez pas encore la Société et ses membres aux coutumes sulfureuses, laissez-vous tenter !

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