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11 novembre 2011

La création du maestro de Rhonda Leigh Jones (+ 18 ans)

 

Éditions ADA
Sortie octobre 2011 au Québec
Nb. de pages : 248




Résumé

Lorsqu’elle découvre un noble français, magnifique et arrogant, dans la cale du navire de son maître, la vampiresse Chloé de la Roche trouve le courage d’échapper à son créateur, le vampire pirate Gunnar. Pour permettre à Claudio du Fresne et son plus vieil ami d’échapper au sinistre pirate Gunnar, Chloé les transformera en vampires. Elle commencera alors à découvrir la noirceur du lien qui unit ces deux hommes. Or, il est déjà trop tard. Chloé se trouve prise entre Claudio, qui tente de lui apprendre l’amour, et son ami, qui voudrait qu’elle disparaisse pour avoir Claudio pour lui seul. Coincée entre deux forces, Chloé doit déterminer où se situe la ligne qui sépare plaisir et douleur, et si elle se sent prête à la traverser. Danger, intrigues et sensualité: avec La création du Maestro, l’exotisme vampirique atteint de nouveaux sommets.  

Mon avis 

Ce roman est le deuxième opus de la trilogie Le Maestro écrite par Rhonda Leigh Jones. À travers ses œuvres, l'auteure, dont l'intérêt pour la mécanique du pouvoir est citée en quatrième de couverture, s'intéresse de très près aux jeux de domination-soumission en amour. Elle a choisi de faire évoluer ses personnages dans un monde vampirique, où la notion de morsure est synonyme de servitude.

Il est bon de noter que, tout comme le premier tome, ce livre est à mettre entre des mains expertes et adultes. Les scènes sexuelles et leur nature licencieuse sont très présentes en cours de lecture ainsi que le langage cru.

Le début, très prenant, est le point fort du roman. Nous y découvrons Chloé, pauvre hère que sa condition vampirique n'aide en rien, aux prises avec son créateur, Gunnar, un être plus que millénaire. Pour fuir et s'en sortir, et parce qu'elle tombe sous le charme du français, elle transforme Claudio et François en vampires. Cette bouée de sauvetage deviendra vite un autre piège dans lequel elle se laissera couler, dominer, en venant même à aimer être assujettie. Ainsi commence une épopée entre Italie et France, riche en plaisirs charnels en tous genres, dans toutes sortes de circonstances, mais aussi avec des partenaires multiples masculins et/ou féminins.

Nous sommes pris entre deux eaux, ballotant incrédules, tantôt sous une plume prenante, tantôt indécise et complexe. Certains passages nous accrochent et nous donnent envie de poursuivre le chemin. Mais parfois, l'auteure part sur des voies qui nous laissent perplexes ! Non tant par le côté sexuel, mais aussi sur le déroulement de l'histoire elle-même. On se doute que pour comprendre la nature perverse de Claudio il faille chercher toutes les blessures de sa vie, mais là où le récit aurait pu être fluide, une lourdeur vient empâter le tout. C'est assez difficile à expliquer...

Pour les amateurs de livres vampiriques, il y a une notion qui en fera crisser des canines plus d'un ! Chloé est la créatrice de Claudio et François, mais dès le début, elle sera dominée par les deux, allant jusqu'à se laisser fesser devant témoins. Hors, dans tout roman de ce genre, l'ascendant qu'à le créateur sur son infant est indéniable. Ce fait est donc très troublant.

Autre particularité de cette condition vampirique, encore une fois, tout comme dans le tome précédent, nous n'en saurons pas plus sur ces êtres sanguinaires. On pourrait croire que le grand âge de Gunnar lui confère des pouvoirs extraordinaires, mais non, rien. D'ailleurs, même notre trio de vampires n'a pas l'air d'avoir tant d'aptitudes que ça. Encore une fois, ne lisez pas ce roman si vous recherchez juste un livre sur nos amis aux dents longues. Vous ne serez pas comblés du tout.

Cet ouvrage est entièrement dédié à l'obéissance et à la domination. Ici, la soumission est axée sur le sexe, sur les punitions qui sont parfois dégradantes et les mises en situations choquantes. Cette histoire montre que certaines personnes finissent par aimer, voire être demandeuses de ce genre de contexte. Leur épanouissement passe par ce jeu, qui dans ce roman prend des proportions "salaces".

Nous tirons tout de même notre chapeau à l'auteure qui a osé traiter d'un tel sujet. Reste à savoir comment sera abordé le dernier tome et sur qui ou dans quelle époque nous amènera l'auteure.
 Note 2/5

10 octobre 2011

Le maestro et son papillon (+ 18 ans)


de Rhonda Leigh Jones
Éditions ADA 

Sortie le 31 octobre 2011
Broché / Pages 262 / Prix 7,50€



Présentation de l'éditeur


Miranda O'Connell vient de faire un pari dangereux avec un homme mystérieux et sexy : son professeur de musique. Un pari qui changera sa vie pour toujours. Elle ne sait pas que Claudio du Fresne est un vampire qui garde des humains soumis pour s'en nourrir et en faire ses esclaves sexuels, ou qu'il est prompt à punir ceux-ci avec une bonne fessée. Ni que son impitoyable frère fait aussi partie du pari.


Mon avis

Avertissement de départ : ce livre est pour un public plus qu'averti !

En un mot : bondage. Pour avoir lu l'avis de julie-ambre, je dois dire que je m'y attendais un peu. Mais à ce point-là, c'en est effarant !

Le résumé annonce la couleur, donne le ton de l'histoire. Miranda, follement attirée par Claudio, accepte le pari qu'il lui lance. Elle doit rester trente jours dans son domaine et choisira de partir ou de rester à la fin du temps imparti. Bien entendu, il lui annonce qu'elle ne pourra résister à l'attrait de passer le restant de ces jours avec lui. Première surprise, il ne vit pas seul mais avec sa famille, qui sont ses musiciens dont trois autres vampires, Chloé, Seth et Adam, ainsi qu'avec des ravitailleurs - entendez humains serviles disposés à nourrir leurs maîtres. Deuxième surprise, elle découvre dans la foulée qu'il est un suceur de sang et qu'il a un goût plus que prononcé pour la domination. A partir de cet instant, scènes sexuelles à la limite du sado-masochisme commencent et s'enchaînent. Miranda passera entre toutes les mains docilement même avec envie souvent. Un étrange ballet entre punitions, fessées et parties de jambes en l'air se déroulera tout le temps et partout.

Vous me direz, quel intérêt ? Je me suis posée la question également. Un attrait, je ne sais pas s'il en existe un. D'une part, il ne faut pas être choqué par le langage cru, sans aucune sensualité. Un simple constat, quinzième ligne et vous serez déjà fixé sur la profondeur du vocabulaire. Miranda est la seule dans ce roman à croire encore à l'amour. Tous les autres connaissent leur rôle, à savoir donner leur sang et servir de réceptacle aux plaisirs pervers des vampires et surtout à celui du maestro, comme il aime à se faire appeler. Ensuite, le côté vampirique n'est là que pour le fantasme. Ces êtres aux dents longues n'ont ici aucun aspect commun à ceux de la littérature classique ou moderne. Ils ne souffrent pas du jour et pour le reste nous n'en savons pas plus. La morsure n'a pas lieu lors de l'acte pour venir transcender les émotions, au contraire elle est douloureuse. Leurs dents ne leur servent qu'à faire les trous, après il aspirent avec la bouche, ne sécrétant aucune substance pouvant atténuer une douleur. La seule explication qui puisse agréer qu'il fallait intégrer un être comme Claudio est qu'avec cette morsure, la personne est tout de même liée et recherchera constamment la présence d'une de ces créatures. Et j'ai bien dit "une", car en présence d'Adam ou de Seth, la jeune femme sera dans tous ses états.

Alors, la seule explication à tout ceci, semble se trouver en la personne de Miranda. Elle a depuis toujours des fantasmes pervers qu'elle cache au fond d'elle. Pour l'aider à atteindre la plénitude, elle aime imaginer être poursuivie, dominée, voire violée. De sombres envies qui lui font honte mais dont elle ne peut s'empêcher de jouer les scènes seule dans son lit. Même se dire que cela l'excite, lui fait monter le rouge aux joues, tellement ses envies décadentes lui pèsent. La nature vampirique de Claudio lui permet de voir ce que Miranda est vraiment, ce qu'elle cache. Lui, le dominant, cherchant des esclaves, voit tout le potentiel et veut l'exploiter. Il lui fera aimer ses fantasmes et réussira même à ce qu'elle le supplie de lui faire ce dont elle rêve.

Voilà, à mon avis, le seul intérêt du livre. Suivre la progression de la jeune femme finissant par accepter les côtés les plus pervers et sombres de sa personnalité. Certes je ne dis pas que c'est plaisant, j'essaie simplement de voir un aspect qui pourrait plaire au public.

Le deuxième tome, La créature du maestro, sort le même jour, et apparemment nous sera contée la vie de Claudio et du pourquoi il est devenu un vampire avec ces jeux de domination et soumission. Peut-être cela donnera-t-il un aspect moins vulgarisant au premier... à voir.

Vous l'aurez donc compris, ne prenez ce livre que si vous êtes sûrs de vous. Vous pouvez lire l'avis de julie-ambre.

Merci aux éditions ADA pour cette étrange découverte !

Note 1/5

Cette lecture entre dans le cadre du défi :




Pour les plus avertis voici un extrait :


Spoiler:
{Je vous mets la scène en place : Claudio est parti rechercher deux ravitailleuses dans les couloirs sombres d'un théâtre. Miranda le suit et le trouve en pleine action avec l'une d'entre elles. Ce qui l'excite énormément. Elle se cache et commence à se caresser... extrait :


Il est entrain de baiser une autre femme. Curieusement, à cette pensée, un éclair de plaisir traversa son corps.

L'instant d'après, elle était à plat ventre sur le sol, une main d'homme pressée contre sa bouche, immobilisée par le poids du corps de l'homme. La main sentait la cigarette. Seth. La main de Miranda était écrasée entre ses jambes. Lentement, elle tenta de remplir ses poumons.

Elle sentit les doigts de Seth contre ses fesses nues comme il utilisait sa main libre pour placer la tête de son érection vis-à-vis de son orifice mouillé. Il poussa pour l'écarter, même si Miranda tentait de l'en empêcher, et glissa en elle.

Miranda entendit la voix de Maria, rauque et suppliante.

- Claudio ! disait-elle. Baise-moi. Pas elle.

Miranda ferma les yeux de toutes ces forces et se mit à trembler pendant que Seth la prenait par derrière. Elle sentait ses replis tendres coincés entre ses doigts.

-Claudio, je t'en prie, baise-moi. Je te veux ! Je t'en prie, baise-moi. Elle ne peut pas te contenter aussi bien que moi.

Seth grogna dans l'oreille de Miranda et poussa le plus loin qu'il pouvait, pressant la touffe de poils à la base de son érection contre son derrière nu, la ramonant avec tant de force qu'elle pouvait sentir son bas ventre dur contre son anus. Sa main lui faisait mal tellement elle devait frotter fort pour se faire du bien pendant que Seth la baisait furieusement.

...

Elle remarqua alors qu'il n'était plus là. Il l'avait laissée là, le pantalon aux chevilles, couverte de son sperme.}