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24 septembre 2016

Zombitions d'Aurélie Mendonça

Éditions Rebelle
Broché
248 pages
Sortie le 15 décembre 2014
Prix 15€
Présentation de l'éditeur
Depuis le début de l'humanité, la fine fleur des guerrières, les Nécrocides, contrecarrent les Maîtres Zombies dans leurs plans de domination du monde. Jusqu'à la dernière génération, les lignées de tueuses s'en sortaient plutôt bien, et aucune Apocalypse ne fut à déplorer. Puis arrive Evangeline Rose. Née dans une famille où se sont brillamment illustrées toutes les précédentes tueuses, Evy peine à marcher dans leurs pas. Ne devant sa survie qu'à une chance insolente, c'est pourtant sur sa génération que va peser le plan final des Maîtres. Pour son plus grand malheur, elle devrait mettre de côté shopping et écriture de romans pour se consacrer à la mission qui fait d'elle une Nécrocide. Mais allez sauver le monde avec un Microbe dans le tiroir.

Mon avis

Zombitions est un roman fun et plein de peps !

Aurélie Mendonça nous embarque dans la vie mouvementée mais très girly d'Evangeline Rose. La magie coule dans ses veines de Nécrocide, comme dans chaque première fille d'une lignée. Elle a été élevée pour exterminer les zombies au milieu même des humains qui continuent tranquillement leur petite vie sans se douter de quoi que ce soit. 

Mais tuer des morts-vivants n'est pas sa seule passion. Evangeline exécute son talent en parfaite femme moderne. Il est hors de question de sortir de chez elle sans être présentable tout en choisissant une tenue confortable et adéquate pour le combat. Il faut être classe à chaque instant ! 

Et c'est là que le récit devient poilant. L'auteure nous offre des chapitres d'une narration à la troisième personne ainsi que certains provenant du journal intime que doit tenir toute Nécrocide pour que les générations futures puissent être au fait de toute sa vie de tueuse. Dans ces moments-là, on est au coeur de ses pensées et c'est vraiment poilant.

Les personnages secondaires viennent étoffer une histoire bien menée et rythmée. Les combats ne s'éternisent pas, tout comme les scènes intimes, ce qui agréable à lire. La seule note plutôt négative est la fin, un poil trop rapide alors qu'on attend cet événement depuis les premières pages. D'une autre côté, l'auteure, malgré ce dénouement sur les chapeaux de roues, a su être originale.

Zombition est un très bon divertissement. Plus qu'à lire la suite !

17 mai 2013

A l'ombre des falaises de Chloé Bourdon

Pourquoi ce livre ?

Un service de presse qui me permet de replonger dans mes amours vampiriques, une fois n'est pas coutume !

Editions du Petit Caveau
Sortie le 11 juin 2013
144 pages
Prix 12,90€




Présentation de l'éditeur

Nous sommes en 1901, dans un petit village des Cornouailles. Elisabeth vient de perdre son père et accepte difficilement la froideur de sa mère. L été où elle quitte l enfance, elle comprend que derrière les apparences d une petite bourgeoisie provinciale obsédée par la peur du scandale, se dissimulent des drames insoupçonnables, et des monstres qui rôdent, les soirs de pleine lune, dans l ombre des falaises.

13 février 2013

[Sortie] La fille sortilège de Marie Pavlenko

Celui-ci m'a fait de l'oeil dès que je l'ai vu. Marie Pavlenko a une plume que j'adore, alors mi-mars, ce gros bébé sera dans ma PAL !

Éditions Le Pré aux Clercs
Broché
Pages 436
Sortie le 14 mars 2013
Prix 16€




Petit résumé fourni par Marie sur son site :

La Cité des Six est une des plus puissantes Cités-États de l’Entre-Terre. Six Clans se la partagent et, grâce à la Magie, rien n’y manque.
Bannie, Érine vit chez les orklas, en marge de la ville. Elle subsiste en déterrant des cadavres sans savoir à quoi ils servent, ni à qui ils profitent.
Le jour où l’homme qui la paie disparaît, sa vie bascule. Entraînée malgré elle dans une histoire qui la dépasse, Érine va peu à peu découvrir le sombre secret que cache la Cité…

15 novembre 2012

Black Rain S01/E3-4 de Chris Debien


Éditions Flammarion
Format  Broché
Pages 320
Sortie le 31 octobre 2012
Prix de 15€


Quand le monde virtuel devient réel…


Depuis que Charles est mort, le Centre vit au ralenti. Les Insoumis décident de comprendre ce qui a pu « griller » Charles dans l'Inside. Seule solution, charger une dernière séquence virtuelle et plonger à la recherche de l'assassin de leur ami. Mais ils ne seront pas seuls dans cette nouvelle aventure, un allié inattendu leur vient en aide : Max, le génie de informatique qui a conçu le programme ! Si le professeur Grüber se fait discret au Centre, on replonge dans ses souvenirs et ce que l'on apprend de son passé fait froid dans le dos.

4 octobre 2012

Pure de Julianna Baggott

Cet avis est basé sur les épreuves non-corrigées de la version française. 


Éditions J'ai Lu
Sortie le 3 octobre 2012
Format Semi-Poche
Prix 14,90€

Présentation éditeur

Nous savons que vous êtes là, nos frères et sœurs.
Un jour, nous sortirons du Dôme pour vous rejoindre dans la paix.
Pour l'heure, nous vous observons de loin avec bienveillance.


Mon avis

Pure est le premier tome d'une dystopie qui sera éditée en trois volumes.

29 septembre 2012

Fille d'Hécate, tome 1 : La voie de la sorcière de Cécile Guillot

Éditions du Chat Noir
Genre : Fantastique
Sortie : juillet 2012
Nombre de pages : 144
ISBN : 979-10-90627-05-5
Couverture par Anna Marine


Présentation de l'éditeur 
"Je croyais n'être qu'une étudiante ordinaire et sans doute trop renfermée. Et puis, il a eu cette expérience étrange, la découverte de mon don... Maintenant je dois apprendre à m'accomplir en tant que sorcière, développer mes pouvoirs et trouver ma place en ce monde. Tout aurait-été parfait s'il n'y avait pas eu ces cauchemars et ces malaises. Quelqu'un cherche à me nuire ! Mais qui pourrait bien me harceler ainsi ?

25 septembre 2012

Désolation, le dernier vampire de Jean Vigne

Éditions du Petit Caveau
Sortie juillet 2012
Prix 17,90€

Présentation de l'éditeur

Question choix malvenus, j’en connais un rayon.

Je pourrais vous parler de ce caillou tombé sur terre en juin 2067, et qui éradiqua une bonne partie de l’humanité.
Plutôt une bonne chose...
Je pourrais vous raconter mon aventure avec Laurence, une vampire rousse dont la beauté n’égale que la cruauté.
Pas mal...
Et pourquoi pas de Solange Lemère, biochimiste et initiatrice d’une hérésie : l’immortalité pour l’Homme...

13 août 2012

Apocalypsis, Tome 4 - Cavalier pâle : Elias de Eli Esseriam

Nouvel Angle éditions
Collection Matagot
Sortie 24 mai 2012
Prix  14,90€


Présentation de l'éditeur

"Tu as essayé d'inverser les effets de ton don, avant que tu admettes que tu n'étais pas fait pour ça. Tout simplement. Ce n'est pas ton rôle de guérir ton prochain. Un Cavalier de l'Apocalypse n'existe pas pour ça. Sa mission, sa destinée, ce n'est pas d'être un héros. Et cette réalité indéniable te fait souffrir chaque seconde de chaque heure de ta vie. Heureusement pour toi, cette dernière n'est pas censée durer", Elias Land, Cavalier Pâle.

4 juillet 2012

Apocalypsis, Tome 3 - Cavalier noir : Maximilian de Eli Esseriam


Éditeur : Nouvel Angle éditions
Collection : Matagot
Sortie : 24 mai 2012
Broché : 269 pages
Prix  : 14,90€



Présentation de l'éditeur

"Je vivais déjà l'Apocalypse. La mienne. Deux options s'offraient désormais à moi. La première : user de mon don pour sacrifier ceux que je jugerai utiles à mon apprentissage.

24 mai 2012

Les Chroniques de Virginia, Tome 1 : La guérisseuse de Suffolk de Laure Valens


Editions Sharon Kena

Sortie le 24 avril 2012

Format broché : 16€ / e-book : 6,50€

Présentation de l'éditeur :

Virginia avait toujours pensé que sa vie était écrite comme du papier à musique, mais suite à sa noyade tout bascule...
Se réveillant en plein début de 16e siècle, juste avant le schisme et à la cour d'Henry VIII, elle n'a qu'un seul but : survivre. Engagée comme guérisseuse auprès de Catherine d'Aragon, elle se heurtera rapidement aux idées rétrogrades de l'époque et à une étrange attirance envers le duc de Suffolk, beau-frère du roi. Mais comment peut-elle s'en sortir entre les complots de la cour et une guerre millénaire entre des panthéons bien trop présents pour n'être que de simples mythes ? Virginia n'aura pas d'autres choix que de revoir ses théories sur la normalité.

4 mai 2012

Côté face, Tome 2 : Noces de Lune de Anne Denier

Illustration Miesis
Auto-édition
Site de l'auteure
Anne Denier sur facebook





Synopsis :

«Il n’était plus.
Ainsi il y avait bien une fin à cette histoire. Trois cents ans de souvenirs se bousculèrent dans ma tête, des ruelles de Prague aux salons de Berlin, dans la douleur et les regrets.
Je l'ai tant aimé.
Nous nous sommes tant déchirés.»

20 janvier 2012

La Prophétie de Adeline Neetesonne

Éditions Terriciae
Collection MAIATALBA
Illustration Lionel Taës

Sortie le 3 janvier 2011
Format Broché / Pages 248 / Prix 16€




Présentation éditeur


Depuis qu'elle est tombée gravement malade, Léa s'est enfermée dans une vie solitaire et monotone, jusqu'au jour où un mystérieux inconnu se présente à sa porte. Elle découvre alors un monde aussi séduisant qu'effrayant, peuplé de vampires. La jeune femme se retrouve alors mêlée à des querelles ancestrales, guidée et protégée par son amant, James, qui, pour la sauver, finit par la transformer en vampire. Mais, alors qu'elle croit avoir trouvé la paix, elle doit affronter le maître des vampires, le tyrannique duc de Marlow, dont le seul but est l'asservissement de tous ses sujets.

Mon avis

Une histoire vampirique sympathique qui plaira néanmoins davantage aux jeunes adultes qu'à un public plus mûr adepte du genre.

Une couverture attirante et un résumé très tentant nous poussent à ouvrir le livre. Le début est bon, les pages se tournent facilement et on est d'emblée pris par l'histoire. Le sort de Léa ne nous est pas indifférent et même si quelques fois les choses se déroulent de façon déroutante, soit trop vite, soit trop naïvement, le roman est vite dévoré.
Là, vient donc le point qui nous fait dire que le récit plaira plus à un lectorat jeune. La candeur de l'héroïne peut énerver. Ainsi, face à sa maladie, elle accepte les faits surnaturels avec un tel flegme que ça peut être déconcertant. Le pouvoir vampirique par la suggestion explique certains passages mais malgré cela, on dira que c'est un peu gros.

Le rythme est régulier voire soutenu avec très peu de temps morts. Il est bon de noter que la fin - et l'auteure laisse un commentaire sur ce sujet dans les dernières pages - est beaucoup trop rapide, surtout après avoir parcouru tout ce chemin en compagnie de Léa et après tant de péripéties !

Penchons-nous sur la plume de Adeline Neetesonne. Attractive au départ, le lecteur se trouve néanmoins perturbé dans le premier tiers du roman par le système narratif choisi. Puis, comme un déclic, tout fini par couler simplement. Est-ce le pli pris par le lecteur qui fait qu'il s'y accoutume ? On a le sentiment que l'auteure s'est améliorée tout au long du récit. Plus on avance et plus l'écriture est fluide. Certes, quelques coquilles viennent ça et là arrêter notre regard, mais qui peut se vanter de ne pas en avoir dans son livre.

Mais revenons sur le système narratif : le point le plus perturbant du roman est l'histoire vécue par James mais vue par Léa. Vous vous y perdez ? Simple : la narration est à la première personne pour l'héroïne et quand vient le temps des passages vus par notre vampire, ils sont écrits comme si Léa voyait ce qu'il fait alors que ce n'est pas possible. C'est un choix perturbant ! En faisant abstraction de cela on passe de bons moments.

Pour finir, La Prophétie est un roman sympa qui vous fera passer quelques heures agréables malgré tout !


Note 3/5



19 janvier 2012

Llorona on the rocks de Charlotte Bousquet

 

Editions Argemmios
Sortie le 20 novembre 2010

Présentation de l'éditeur

« Les fées, c’est comme la Vierge de Guadalupe, j’ai cessé d’y croire à dix ans. Quand j’ai tué pour la première fois. »
À Ciudad Juárez, des femmes sont assassinées. Pour le sexe. Pour le fun. Pour leurs organes, aussi. La routine. Sauf qu’une inconnue voilée de blanc apparaît, à chaque fois, près des cadavres.
La Llorona.
En pleine guerre des cartels, les Feds ont autre chose à faire que courir après une légende. Alors, ils ont fait appel à moi, Eva Vargas, la meilleure tueuse à gages et spirite du Mexique. Mais entre les fantômes du passé, les narcos et mon fichu cœur d’artichaut, il va falloir autre chose qu’un tequila blanco pour y arriver sans me brûler les ailes…


Mon avis 

¡ Caliente ! Tequila et rythmes latinos. Fleurette et flingues. Bienvenue à Ciudad Juárez en compagnie de la pétulante mais non moins dangereuse, Eva Vargas.

Eva est mercenaire et chamane. Eva n'a pas la langue dans sa poche. Eva a une de ces paires de cojones qui font défaut à tant d'hommes. Eva n'a pas peur... en surface. Eva est la somme d'une enfance où brutalité et cruauté se disputaient à la pauvreté et d'une vie où être une femme est synonyme de mort barbare. Eva est dangereuse. Mais Eva est aussi un être doté d'un cœur, non référence à l'organe propre, mais au fait de craquer pour le premier macho un tant soit peu musclé et au regard dangereux qu'elle croisera. Sa faille, sa faiblesse, : l'amour et son lot de nuits torrides !

Charlotte Bosquet nous convie à une chasse aux fantômes plutôt originale et rythmée. Avec de nombreuses références musicales et de nombreux passages en espagnol, voici un voyage dans l'enfer des cartels. Des quartiers défavorisés aux riches villas des puissants narcos, les gâchettes s'emballeront, le bistouri déchiquettera les chairs de femmes et d'enfants. Organes à vif, rivières de sang, femmes en blanc étranges et cruelles, tout un univers glauque s'offre à nous et au milieu de tout ce merdier, Eva, et ses foutus sentiments pour lui...

Une écriture dynamique et dansante, parfois triste souvent tragiquement drôle, l'auteure sait captiver et entraîner le lecteur dans cette enquête où Eva joue gros, où Eva joue sa vie.

À lire par tous ceux qui veulent du piment mexicain !

Note 4/5

Merci Hélène pour le prêt ;)
 

11 janvier 2012

Le cycle des âmes déchues, tome 2 : Le sacrifice des damnés

de Stéphane Soutoul
Les Editions du Petit Caveau

Sortie  le 15 novembre 2011
14,90€ /186 pages



Présentation éditeur
 
Fin du XIXe siècle.
Paul de Lacarme, l'héritier d'un clan dévoué à la chasse aux vampires, regagne la demeure familiale après une longue errance. Sur place, il ne découvre que mort et désolation. Les résidants du domaine mis à sac ont été assassinés, mais surtout sa sœur est portée disparue.
Léonore de Lacarme couve en son sein un terrible enfant convoité par un groupe de fanatiques. La jeune femme enceinte pourra-t-elle échapper à ces individus prêts à tout pour accomplir leurs sombres desseins ? Et son fiancé, cet amant à présent devenu un prédateur aux mœurs sanglantes et à la séduction irréelle… peut-elle encore lui accorder sa confiance ?
Paul de Lacarme va tenter l'impossible pour retrouver l'unique famille qui lui reste et la soustraire à un funeste destin. À moins que la trahison d'un ancien amour ne le précipite lui aussi au cœur d'un piège sans retour…

 
 Mon avis

Stéphane Soutoul nous offre ici le deuxième opus du Cycle des âmes déchues. Sous cette plume riche et romantiquement sombre, l’auteur nous fait un très beau cadeau.

Alors que nous accompagnions précédemment Gérald de Lacarme dans ses périples en Allemagne, nous retrouvons dans ce roman son frère Paul ainsi que sa sœur adoptive Léonore et son fiancé Norman en France.

Un terrible sort s’acharne une fois de plus sur les membres de cette famille chasseuse de vampires. Des heures obscures se profilent et une issue heureuse semble des plus difficiles à envisager.

Le roman est certes court, mais justement, l’auteur a su mettre en place un récit précis, qui va à l’essentiel, que ce soit pour les sentiments ou pour l’action. Il ne tourne pas autour du pot mais s’attarde exactement là où il le faut. Avec une plume qui s’accorde à l’époque de l’histoire, nous sommes conviés à partager amour et souffrance en compagnie de ces personnages si attachants.

Sombre, romantique et terriblement beau, laissez-vous tenter par cette série dont le troisième tome s’annonce encore meilleur !
 
 
Note 4/5

10 décembre 2011

Le cycle des âmes déchues, Tome1 : Le mal en la demeure de Stéphane Soutoul

Comme j'attaque le second tome aujourd'hui, il est évident qu'il fallait que je publie mon avis sur le premier opus.
Une de mes premières chroniques en tant que rédactrice pour le forum bit-lit.com, soyez indulgents !



Éditions du petit caveau
Prix : 11,90€ /144 pages
Date de parution : 07 juin 2010
Illustration de couverture : Cécile Guillot


La novella "Le Mal en la Demeure" est en prévente jusqu'au 30 mai au prix de 11,90 €. Les 20 premières souscriptions se verront offrir les frais de port. Et toutes les préventes recevront un marque-page dédicacé par l'auteur.
http://www.editionsdupetitcaveau.com/lemalenlademeure.php



Résumé :

Sur les terres reculées du domaine de Kreuzburg, une ombre étend son influence maléfique jusqu'entre les murs du manoir Kraemer. Afin de préserver les siens d'une menace plus funeste encore que la mort, le maître des lieux n'a d'autre recours que demander l'assistance d'experts en vampirisme. En ce crépuscule du XIXe siècle, la famille de Lacarme, un clan issu d'une longue lignée d'érudits en occultisme et surnaturelle, fait figure de référence dans la chasse aux nosferatus.

Lorsque Gerald de Lacarme arrive en Allemagne, il est cependant loin de se douter de la sombre aventure qui l'attend. Car le mal qu'il est censé combattre rôde déjà dans les couloirs de la demeure, insidieux, impie… Surtout, il y a la belle Marion Kraemer, si mystérieuse, qui lui chavire le cœur à en perdre la raison. Partagé entre ses tendres sentiments et l'importance cruciale de sa mission, le jeune homme va s'immerger dans le plus terrifiant des cauchemars…


***

Une histoire dans le plus pur style romantique du XIXème siècle, des personnages forts et attachants, un décor gothique et sombre, des rebondissements surprenants... Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce roman un récit qui se laisse déguster avec délice, plongeant avec savoir-faire le lecteur dans une incessante lutte entre la lumière et les ténèbres, là, où tout peut arriver.

Pour lire un extrait : http://www.editionsdupetitcaveau.com/malextrait.php


Mon avis

Amateurs de vampires vous serez comblés !

Oui, l’influence actuelle est tournée vers les créatures occultes, et dans le flot de sorties en tous genres, nous devons remercier les Éditions Du Petit Caveau de permettre à de talentueux auteurs français d’émerger de l’ombre, de sortir de leurs antres.

Ainsi après La Maison de Londres, qui fut une bouffée d’oxygène dans le genre, nous voici devant l’œuvre ingénieuse de Stéphane Soutoul.

Ce roman peut paraître court, mais l’indéniable intensité des émotions ressenties en le parcourant ne peut en aucun cas être déniée. Une histoire de vampirisme troublante, poignante, à la fois candide et sombre. L’auteur joue sur les nuances, sur les contrastes et les contraires. Ainsi la pureté laisse place, en quelques pages, au sanglant, à la monstruosité.
Stéphane Soutoul nous livre une histoire qui au demeurant pourrait paraître banale mais qui devient sans conteste innovante, surprenante.
La beauté et la richesse sont issues de la symbiose entre l’originalité de la trame et la fluidité, l’élégance de l’écriture. Le vocabulaire et la formulation sont des délices et accompagnent à merveille l’époque, le lieu et les personnages.
En dire plus sur le déroulement des évènements serait préjudiciable pour le suspense. Sachez simplement que vous serez comblés tout le long du récit et que la fin nous ouvre les portes du deuxième opus qu’on espère voir arriver sous peu.

Bref un roman à se mettre sous la dent ! Et un auteur à suivre indéniablement !


Note 4/5

11 novembre 2011

La création du maestro de Rhonda Leigh Jones (+ 18 ans)

 

Éditions ADA
Sortie octobre 2011 au Québec
Nb. de pages : 248




Résumé

Lorsqu’elle découvre un noble français, magnifique et arrogant, dans la cale du navire de son maître, la vampiresse Chloé de la Roche trouve le courage d’échapper à son créateur, le vampire pirate Gunnar. Pour permettre à Claudio du Fresne et son plus vieil ami d’échapper au sinistre pirate Gunnar, Chloé les transformera en vampires. Elle commencera alors à découvrir la noirceur du lien qui unit ces deux hommes. Or, il est déjà trop tard. Chloé se trouve prise entre Claudio, qui tente de lui apprendre l’amour, et son ami, qui voudrait qu’elle disparaisse pour avoir Claudio pour lui seul. Coincée entre deux forces, Chloé doit déterminer où se situe la ligne qui sépare plaisir et douleur, et si elle se sent prête à la traverser. Danger, intrigues et sensualité: avec La création du Maestro, l’exotisme vampirique atteint de nouveaux sommets.  

Mon avis 

Ce roman est le deuxième opus de la trilogie Le Maestro écrite par Rhonda Leigh Jones. À travers ses œuvres, l'auteure, dont l'intérêt pour la mécanique du pouvoir est citée en quatrième de couverture, s'intéresse de très près aux jeux de domination-soumission en amour. Elle a choisi de faire évoluer ses personnages dans un monde vampirique, où la notion de morsure est synonyme de servitude.

Il est bon de noter que, tout comme le premier tome, ce livre est à mettre entre des mains expertes et adultes. Les scènes sexuelles et leur nature licencieuse sont très présentes en cours de lecture ainsi que le langage cru.

Le début, très prenant, est le point fort du roman. Nous y découvrons Chloé, pauvre hère que sa condition vampirique n'aide en rien, aux prises avec son créateur, Gunnar, un être plus que millénaire. Pour fuir et s'en sortir, et parce qu'elle tombe sous le charme du français, elle transforme Claudio et François en vampires. Cette bouée de sauvetage deviendra vite un autre piège dans lequel elle se laissera couler, dominer, en venant même à aimer être assujettie. Ainsi commence une épopée entre Italie et France, riche en plaisirs charnels en tous genres, dans toutes sortes de circonstances, mais aussi avec des partenaires multiples masculins et/ou féminins.

Nous sommes pris entre deux eaux, ballotant incrédules, tantôt sous une plume prenante, tantôt indécise et complexe. Certains passages nous accrochent et nous donnent envie de poursuivre le chemin. Mais parfois, l'auteure part sur des voies qui nous laissent perplexes ! Non tant par le côté sexuel, mais aussi sur le déroulement de l'histoire elle-même. On se doute que pour comprendre la nature perverse de Claudio il faille chercher toutes les blessures de sa vie, mais là où le récit aurait pu être fluide, une lourdeur vient empâter le tout. C'est assez difficile à expliquer...

Pour les amateurs de livres vampiriques, il y a une notion qui en fera crisser des canines plus d'un ! Chloé est la créatrice de Claudio et François, mais dès le début, elle sera dominée par les deux, allant jusqu'à se laisser fesser devant témoins. Hors, dans tout roman de ce genre, l'ascendant qu'à le créateur sur son infant est indéniable. Ce fait est donc très troublant.

Autre particularité de cette condition vampirique, encore une fois, tout comme dans le tome précédent, nous n'en saurons pas plus sur ces êtres sanguinaires. On pourrait croire que le grand âge de Gunnar lui confère des pouvoirs extraordinaires, mais non, rien. D'ailleurs, même notre trio de vampires n'a pas l'air d'avoir tant d'aptitudes que ça. Encore une fois, ne lisez pas ce roman si vous recherchez juste un livre sur nos amis aux dents longues. Vous ne serez pas comblés du tout.

Cet ouvrage est entièrement dédié à l'obéissance et à la domination. Ici, la soumission est axée sur le sexe, sur les punitions qui sont parfois dégradantes et les mises en situations choquantes. Cette histoire montre que certaines personnes finissent par aimer, voire être demandeuses de ce genre de contexte. Leur épanouissement passe par ce jeu, qui dans ce roman prend des proportions "salaces".

Nous tirons tout de même notre chapeau à l'auteure qui a osé traiter d'un tel sujet. Reste à savoir comment sera abordé le dernier tome et sur qui ou dans quelle époque nous amènera l'auteure.
 Note 2/5

20 octobre 2011

Les larmes rouges, Tome 1 : Réminiscences de Georgia Caldera




Les éditions du Chat Noir

Sortie le 1er novembre 2011
Grand Format / 564 pages / 23,90€



Présentation de l'éditeur 


« Le temps n’est rien…
Il est des histoires qui traversent les siècles…
»


Après une tentative désespérée pour en finir avec la vie, Cornélia, 19 ans, plus fragile que jamais, est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus prenants et angoissants.
Elle se retrouve alors plongée dans un univers sombre et déroutant, où le songe se confond à s’y méprendre avec la réalité.
Peu à peu, elle perd pied…
Mais, la raison l’a-t-elle vraiment quittée ? Ces phénomènes étranges ne pourraient-ils pas avoir un lien quelconque avec l’arrivée de ce mystérieux personnage dans sa vie ? Cet homme qui, pourtant, prétend l’avoir sauvée, mais dont le comportement est si singulier qu’il en devient suspect… Et pourquoi diable ce regard, à l’éclat sans pareil, la terrorise-t-il autant qu’il la subjugue ?!


Mon avis

Il est des histoires qui marquent, laissant comme une empreinte dans notre âme. Depuis ma lecture de Les larmes rouges, un sentiment de manque et une sorte mélancolie me collent à la peau. J’ai beau prendre d’autres livres, aucun ne trouve grâce à mes yeux. Me voici donc maintenant face à un exercice difficile, qui me donne le trac, exacerbant ma fébrilité : écrire un avis sur un livre que j’ai adoré !

Vous avez aimé Lestat ? Vous lui préfériez Louis ? La cruauté du premier et la recherche de son humanité perdue pour le second ! Pour moi, et ceux qui me connaissent le savent, détrôner ces deux-là ou ne serait-ce que venir ébranler un tant soit peu leur piédestal, je n’aurais jamais cru cette chose possible. Georgia Caldera l’a fait ! Elle m’a transportée dans son univers tout à la fois sombre, dramatique, tendre et doux. Un mélange subtil de noirceur et d’amour, de sang et d’espoir. Vous me direz, forcément, un livre sur les vampires est de cet acabit. Certes… Mais l’auteure a su insuffler à son récit une force et une fragilité qui ne peuvent laisser de marbre. Ajoutez à cela un contexte vampirique bien pensé et vous voilà devant un premier tome abouti. Nous cherchons les failles, mais n’en trouvons pas. La vision de Georgia Caldera sur ces créatures est assez éloignée des mythes connus et justement elle amène un vent novateur très prenant.

L’histoire se divise en deux parties distinctes selon les chapitres. Des passages présent et des souvenirs du passé. De ce fait, nous entrevoyons la trame et le but du roman au fil des réminiscences de Cornélia. Elle y est, ainsi que les autres protagonistes, différente entre ces deux époques. Un passé chargé d’amertume, voire de haine, a changé les comportements et les caractères. Ces deux vues, ces deux aspects des personnalités font la richesse de l’histoire et poussent le lecteur à tourner les pages. Ainsi, Henri est à lui seul un personnage très important qui titille notre curiosité quant à son changement radical d'attitude entre le passé qu’entrevoit Cornélia et le présent. Non, vous n’en saurez pas plus sur l’histoire. Ce livre mérite simplement d’être lu et non spoilé.

Du côté de la plume de l’auteure, rien à redire ! Le style est riche et limpide à la fois, empli de tendresse et les descriptions nous capturent d’emblée nous projetant dans le scénario. Certains sentiments semblent ne pas progresser par moments, Henri faisant un pas en avant et reculant le lendemain. Ces passages-là vont peut-être agacer parfois, mais il faut voir le roman dans son intégralité pour comprendre que cela est justifié. Alors ce point qui peut paraître négatif, n’en est pas un, en tout cas pour moi il ne l'a jamais été, mais je voulais le souligner.

Il est bon aussi de noter que l’illustration du livre est sublime. Faite de la main de l’auteure elle-même, le portrait de Cornélia est une œuvre auprès de laquelle je suis souvent venue me référer au cours de ma lecture, scrutant les détails de la robe, les rubans, le visage…

Le bilan est donc clair en ce qui me concerne : ce premier tome est une réussite. Il met en place la vie de Cornélia ainsi que celle d’Henri et de la condition vampirique. On sent que le suspense présent tout au long de l’histoire sera encore plus angoissant, glauque, sanglant dans le deuxième opus. C’est avec impatience que j’attends la suite… trois jours que je l’ai fini et je n’ai qu’une envie, le relire.

Je remercie de tout cœur les éditions du Chat Noir ainsi que Georgia Caldera pour ce présent.




Note 5/5
Cette lecture entre dans le cadre du défi :




Bonus la très belle bande annonce
 


 

10 octobre 2011

Le maestro et son papillon (+ 18 ans)


de Rhonda Leigh Jones
Éditions ADA 

Sortie le 31 octobre 2011
Broché / Pages 262 / Prix 7,50€



Présentation de l'éditeur


Miranda O'Connell vient de faire un pari dangereux avec un homme mystérieux et sexy : son professeur de musique. Un pari qui changera sa vie pour toujours. Elle ne sait pas que Claudio du Fresne est un vampire qui garde des humains soumis pour s'en nourrir et en faire ses esclaves sexuels, ou qu'il est prompt à punir ceux-ci avec une bonne fessée. Ni que son impitoyable frère fait aussi partie du pari.


Mon avis

Avertissement de départ : ce livre est pour un public plus qu'averti !

En un mot : bondage. Pour avoir lu l'avis de julie-ambre, je dois dire que je m'y attendais un peu. Mais à ce point-là, c'en est effarant !

Le résumé annonce la couleur, donne le ton de l'histoire. Miranda, follement attirée par Claudio, accepte le pari qu'il lui lance. Elle doit rester trente jours dans son domaine et choisira de partir ou de rester à la fin du temps imparti. Bien entendu, il lui annonce qu'elle ne pourra résister à l'attrait de passer le restant de ces jours avec lui. Première surprise, il ne vit pas seul mais avec sa famille, qui sont ses musiciens dont trois autres vampires, Chloé, Seth et Adam, ainsi qu'avec des ravitailleurs - entendez humains serviles disposés à nourrir leurs maîtres. Deuxième surprise, elle découvre dans la foulée qu'il est un suceur de sang et qu'il a un goût plus que prononcé pour la domination. A partir de cet instant, scènes sexuelles à la limite du sado-masochisme commencent et s'enchaînent. Miranda passera entre toutes les mains docilement même avec envie souvent. Un étrange ballet entre punitions, fessées et parties de jambes en l'air se déroulera tout le temps et partout.

Vous me direz, quel intérêt ? Je me suis posée la question également. Un attrait, je ne sais pas s'il en existe un. D'une part, il ne faut pas être choqué par le langage cru, sans aucune sensualité. Un simple constat, quinzième ligne et vous serez déjà fixé sur la profondeur du vocabulaire. Miranda est la seule dans ce roman à croire encore à l'amour. Tous les autres connaissent leur rôle, à savoir donner leur sang et servir de réceptacle aux plaisirs pervers des vampires et surtout à celui du maestro, comme il aime à se faire appeler. Ensuite, le côté vampirique n'est là que pour le fantasme. Ces êtres aux dents longues n'ont ici aucun aspect commun à ceux de la littérature classique ou moderne. Ils ne souffrent pas du jour et pour le reste nous n'en savons pas plus. La morsure n'a pas lieu lors de l'acte pour venir transcender les émotions, au contraire elle est douloureuse. Leurs dents ne leur servent qu'à faire les trous, après il aspirent avec la bouche, ne sécrétant aucune substance pouvant atténuer une douleur. La seule explication qui puisse agréer qu'il fallait intégrer un être comme Claudio est qu'avec cette morsure, la personne est tout de même liée et recherchera constamment la présence d'une de ces créatures. Et j'ai bien dit "une", car en présence d'Adam ou de Seth, la jeune femme sera dans tous ses états.

Alors, la seule explication à tout ceci, semble se trouver en la personne de Miranda. Elle a depuis toujours des fantasmes pervers qu'elle cache au fond d'elle. Pour l'aider à atteindre la plénitude, elle aime imaginer être poursuivie, dominée, voire violée. De sombres envies qui lui font honte mais dont elle ne peut s'empêcher de jouer les scènes seule dans son lit. Même se dire que cela l'excite, lui fait monter le rouge aux joues, tellement ses envies décadentes lui pèsent. La nature vampirique de Claudio lui permet de voir ce que Miranda est vraiment, ce qu'elle cache. Lui, le dominant, cherchant des esclaves, voit tout le potentiel et veut l'exploiter. Il lui fera aimer ses fantasmes et réussira même à ce qu'elle le supplie de lui faire ce dont elle rêve.

Voilà, à mon avis, le seul intérêt du livre. Suivre la progression de la jeune femme finissant par accepter les côtés les plus pervers et sombres de sa personnalité. Certes je ne dis pas que c'est plaisant, j'essaie simplement de voir un aspect qui pourrait plaire au public.

Le deuxième tome, La créature du maestro, sort le même jour, et apparemment nous sera contée la vie de Claudio et du pourquoi il est devenu un vampire avec ces jeux de domination et soumission. Peut-être cela donnera-t-il un aspect moins vulgarisant au premier... à voir.

Vous l'aurez donc compris, ne prenez ce livre que si vous êtes sûrs de vous. Vous pouvez lire l'avis de julie-ambre.

Merci aux éditions ADA pour cette étrange découverte !

Note 1/5

Cette lecture entre dans le cadre du défi :




Pour les plus avertis voici un extrait :


Spoiler:
{Je vous mets la scène en place : Claudio est parti rechercher deux ravitailleuses dans les couloirs sombres d'un théâtre. Miranda le suit et le trouve en pleine action avec l'une d'entre elles. Ce qui l'excite énormément. Elle se cache et commence à se caresser... extrait :


Il est entrain de baiser une autre femme. Curieusement, à cette pensée, un éclair de plaisir traversa son corps.

L'instant d'après, elle était à plat ventre sur le sol, une main d'homme pressée contre sa bouche, immobilisée par le poids du corps de l'homme. La main sentait la cigarette. Seth. La main de Miranda était écrasée entre ses jambes. Lentement, elle tenta de remplir ses poumons.

Elle sentit les doigts de Seth contre ses fesses nues comme il utilisait sa main libre pour placer la tête de son érection vis-à-vis de son orifice mouillé. Il poussa pour l'écarter, même si Miranda tentait de l'en empêcher, et glissa en elle.

Miranda entendit la voix de Maria, rauque et suppliante.

- Claudio ! disait-elle. Baise-moi. Pas elle.

Miranda ferma les yeux de toutes ces forces et se mit à trembler pendant que Seth la prenait par derrière. Elle sentait ses replis tendres coincés entre ses doigts.

-Claudio, je t'en prie, baise-moi. Je te veux ! Je t'en prie, baise-moi. Elle ne peut pas te contenter aussi bien que moi.

Seth grogna dans l'oreille de Miranda et poussa le plus loin qu'il pouvait, pressant la touffe de poils à la base de son érection contre son derrière nu, la ramonant avec tant de force qu'elle pouvait sentir son bas ventre dur contre son anus. Sa main lui faisait mal tellement elle devait frotter fort pour se faire du bien pendant que Seth la baisait furieusement.

...

Elle remarqua alors qu'il n'était plus là. Il l'avait laissée là, le pantalon aux chevilles, couverte de son sperme.}

12 septembre 2011

Côté face d'Anne Denier


Éditeur Anne Denier
Publié le 1er mai 2011
Langue Français
Pages: 446
Reliure Couverture souple Dos carré-collé
Encre intérieure Noir & blanc
Dimensions (cm) 14.8 de large & par; 21.0 de haut



Site de l'auteure - Extrait
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Résumé

J'étais en retard et si ce n'avait pas été le cas jamais je n'aurais pris ce tram et jamais je ne l'aurais rencontré. Lui. Celui qui allait détruire ma vie en réveillant une mémoire qui sommeillait en moi et dont j'ignorais l’existence. Un autre côté de moi-même.

"Te séduire, t'emmener, te torturer, te violer et t'assassiner."

J’avais une vie...





Mon Avis


"Te séduire, t'emmener, te torturer, te violer et t'assassiner."

Cette phrase m'a énormément troublée rien qu'en lisant le résumé. Je peux même avouer qu'elle m'a donné des sueurs froides et que du coup, je n'ai pas ouvert le livre tout de suite. Mais d'un autre côté, elle m'interpellait, titillait ma curiosité aussi... sentiment contradictoire donc.

Il est impossible de rester indifférent face à cette histoire et surtout face au récit. Si la couverture n'est d'aucune aide, le synopsis nous indique qu'une rencontre tragique, douloureuse bouleversera la vie de...
De qui ? Impossible à savoir. Notre héroïne parle à la première personne mais ne se présente pas. Pas de prénom, pas d'âge précis même si on le situerait vers 17-18 ans. En fait, mis à part trois personnages nous n'aurons les prénoms de personne d'autre. Nous croisons la route de la "meilleure amie", de "son altesse royale" mais aussi de "monchéri-moncoeur", de Quasimodo, de N°1 et N°2. Cela peut sembler troublant narré comme ça mais en réalité c'est extrêmement bien amené.

Montpellier, un tram, un garçon, un regard et la vie de notre narratrice basculera dans le cauchemar. Ne vous attendez à aucune douceur, aucun conte de fée. Notre amie sombrera dans les méandres d'un passé glauque, cruel tout en vivant un quotidien des plus déchirants, perturbants, sanglants. Et le tout est tout bonnement captivant, envoûtant. Au cœur de toute cette tyrannie, de ce sadisme, l'auteure pose des passages comiques, des pensées ou des situations très drôles et légères. Un exercice périlleux mais superbement bien réussi. L'organisation des chapitres est troublante de part sa chronologie pour certains mais on se fait vite au rythme qui justement vient ajouter au suspense.

Anne Denier est un chef d'orchestre sombrement talentueux. Une plume dont j'ai aimé chaque mot, chaque phrase, chaque tournure. On suit le fil et d'un coup on se retrouve face à une coupure, un gouffre d'incompréhension. Nous sommes obligés de continuer la lecture pour comprendre. D'ailleurs même si à certains moments, nous percevons l'histoire dans son intégralité, nous n'aurons toutes les clés qu'en finissant le livre.

Je ne vous ai pas aidé, n'est-ce pas ? Je ne vous ai pas aiguillé plus que la quatrième de couverture, avouez-le ? Et bien, je pense que ce livre ne se raconte pas, il se lit simplement. Certains n'aimeront peut-être pas le style, ou alors la tournure que prend l'histoire, je peux comprendre, personnellement j'ai été séduite de bout en bout. Entre rires, pleurs, angoisses, passages traumatisants, à aucun moment on ne peut rester de marbre face à l'histoire de cette adolescente.

Côté Face est un roman étrangement ténébreux, inquiétant parfois, beau souvent, tragique mais à lire, oui à lire !


Chronique faite grâce à un partenariat avec l'auteure. 
Je tiens à remercier sincèrement Anne Denier pour sa confiance et ce cadeau.


Note 5/5

5 juillet 2011

Aliènor McKanaghan, Tome 1 : La Prophétie

Faudra que je relise le livre de Cassandre, oui il le faudra. J'ai écris cet avis en pleine dissension sur le forum. Je me refairais bien un  avis avec un œil neuf !



Aliènor McKanaghan, Tome 1 : La Prophétie
de Cassandre Amaranthe
Disponible chez Edilivre

Sortie le 18 juin 2010




Présentation de l'éditeur
Je suis Allie McKanaghan. Je menais une vie de lycéenne paisible, jusqu’à ce que tout bascule un 31 octobre, le soir de mon anniversaire. Malgré moi, je suis le témoin d’une scène sanglante qui me mène à faire la connaissance d’un type énigmatique, presque irréel. Ce même type qui semblait me suivre depuis un moment. Il se prénomme Gabriel, et c’est un vampire. Oui, un vampire. Grâce à lui j’ai découvert qui j’étais et tout ce que mes parents m’ont dissimulé pendant tant d’années. Sachez que nous ne sommes pas seuls dans notre monde. Des créatures surnaturelles, celles des contes de fées et celles des films d’horreurs vivent parmi nous… Depuis le jour de notre rencontre, « on » ne cesse de vouloir me tuer, et pour couronner le tout, je suis la clé d’une prophétie dont personne ne sait rien. Nous avons tous une Destinée, et la mienne me mène tout droit en Enfer...


Mon avis

C’est difficile de donner un avis quand on se retrouve devant un livre aussi déroutant que celui-ci…déroutant, oui ! Déstabilisant…j’en reste songeuse !

L’histoire part sur une idée originale qui suit le courant actuel de la fantasy urbaine, vampires, métamorphes, une bonne dose de démons, bref un concentré de toutes ces bestioles et autres catégories plus ou moins classables qui font booster les ventes !

Nous suivons Aliénor MacKanaghan qui s’est toujours sentie différente et pour cause, avoir des parents qui vous apprennent au berceau le maniement des armes, toutes les prises de self-défense, une véritable double vie d’apprentie commando à de quoi surprendre. Pour ses dix huit ans, elle va être aux prises avec la réalité cachée de son monde. La Terre n’est pas peuplée que d’humains, s’y cachent tous ces êtres de contes bien réels et aussi dangereux, voire plus que dans les histoires. Sa vie dès lors va prendre un tournant décisif, la survie de l’humanité ne se fera que dans l’accomplissement de la prophétie…

La force d’un livre ne vient pas uniquement de l’idée, de la trame, mais vient pour beaucoup de ce que l’auteure veut nous transmettre. Et pour cela seuls les mots et leurs associations permettent au lecteur d’être transporté. Ce fut le cas par moments ! Certains passages nous plongent au cœur du suspense, nous accrochent et… la magie retombe comme elle a nous enflammé.
Les événements se déroulent trop vite, s’enchaînent à une vitesse effarante. Beaucoup de passages méritaient d’être approfondis pour nous donner l’illusion d’être présents, nous permettre de ressentir chaque élément. L’auteure en a les moyens et souvent elle s’y emploie lors de descriptions de l’environnement. Mais nous aurions aimé que ce soin du détail se fasse aussi lors des scènes de combat. Le méchant, pouf, il tue un gentil en quelques mots et hop notre héroïne est mortellement touchée; mais à aucun de ces moments la détresse, la peur, l’angoisse, le douleur n’est ressentie. C’est un survol des événements comme détachés pour ne pas être touchés. Dommage ! car quand on s’emploie à créer ce style d’univers il faut y laisser des plumes, y laisser de sa plume, de son ressenti pour pouvoir le transmettre.

Nous pourrions aussi nous attarder sur les fautes de temps, d’accord ou sur les répétitions mais là il faut aussi enlever une part de responsabilité à l’auteur qui dans son élan d’écriture a sûrement voulu s’attarder sur le fond et non la forme. D’ailleurs les fautifs sont les éditions et les correcteurs qui n’ont pas été à même de faire le minimum !

En nous concentrant sur les personnages nous déplorons une rapide rencontre avec ceux-ci. Tout le récit est axé sur Aliénor et Gabriel ce qui est bien dommage. D’ailleurs pour en revenir sur ce dernier, la sagesse que devrait lui conférer son grand âge et le côté obscur de son être, de son essence sont totalement en désaccord avec son comportement, présenté ici comme jeune adulte comique !

Bref, passons et disons que malgré tous ces points, non négatifs, mais plutôt réels, le livre se lit facilement. Et même si certains passages sont déstabilisants, on s’aperçoit tout de même que l’on veut savoir la fin…voire la suite !

Alors nous espérons que le deuxième opus sera meilleur, et que cette jeune auteure se verra plébiscitée.


Note 2/5