23 février 2011

Nuits de satin

Nuits de satin
de Rosemary Rogers

Edition : Harlequin (1er aout 2010)
Collection : Jade

Réédition




Présentation de l'éditeur :


Angleterre, Paris et Madère, 1815
A peine sortie du couvent où, selon les dernières volontés de sa mère, elle a reçu une excellente éducation, Raine Wimbourne retrouve son père qui lui fait alors une stupéfiante révélation: il est le brigand de Knightsbridge, ce bandit de grand chemin qui, depuis des années, dépouille l’aristocratie au profit des pauvres. Blessé la nuit précédente, il est désormais traqué par les gendarmes et risque le gibet. Prête à tout pour le sauver, Raine conçoit alors un projet fou. Elle endossera le rôle du bandit pendant que son père s’affichera ostensiblement au village, détournant ainsi les soupçons. C’est ainsi que, la nuit suivante, pistolet au poing et vêtue de la cape écarlate du célèbre brigand, elle attaque la diligence d’un riche voyageur…

A propos de l’auteur :

Née au Sri Lanka dans une famille fortunée, Rosemary Rogers aurait pu se contenter de mener une existence dorée si son goût de l’aventure ne l’avait poussée, très jeune, à voler de ses propres ailes. Après un voyage autour du monde, elle propose avec succès son premier manuscrit à un éditeur. Depuis, ses vingt romans, traduits en onze langues, lui ont valu de figurer souvent sur la liste des best-sellers du prestigieux New York Times.

Mon avis

Rosemary Rogers nous offre une romance en demi-teinte avec une histoire d’amour très belle mais qui parfois semble peu probable ! C’est un sentiment étrange qui nous colle à la peau lorsque nous refermons le livre.

Ainsi Raine qui sort à peine du couvent va endosser, pour sauver son père, le rôle du bandit de Knightsbridge. Ce qui paraît à peine croyable pour une jeune femme élevée parmi les sœurs ! Alors qu’elle joue son personnage masqué, elle se fait enlever par Philippe Gautier, un richissime propriétaire. Lui qui ne s’intéresse guère aux femmes, sauf pour combler un besoin naturel, tombe étrangement sous le charme du sublime bandit. Il va la cacher, l’enfermer et profiter de ses charmes.

La soumission quasi-totale de Raine est au départ acceptable mais devient vite fatigante. En effet quelle jeune fille innocente joue aux bandits et fini dans le lit de son ravisseur à peine la touche-t-il ? Et comment expliquer le comportement du père de Raine aussi bien avant son enlèvement qu’à la fin ? L’auteur nous charme tout de même malgré cet abandon peu probable. Les décors entre Angleterre, France et l’île de Madère donnent de la magie au récit.

Rosemary Rogers aime à raconter des histoires d’amour sulfureuses, où le personnage masculin a toujours un côté cruel, égocentrique. Et elle y arrive très bien ici encore. Sa narration est agréable et fluide. Et même si très peu de personnages secondaires sont présents, ce huit-clos a quelque chose d’interdit et donc d’appétissant.

A découvrir si vous ne connaissez pas l’auteur, comme une belle ballade aux accents de pêchés.


Note 2/5

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