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21 décembre 2012

La belle du Mississippi de Rosemary Rogers

Éditions Harlequin
Collection MOSAIC
Format Relié
Pages 448
Sortie 1er décembre 2012
Prix 18,90€


Présentation de l'éditeur

Fille d'un riche sénateur, Cameron Campbell mène depuis toujours une existence dorée dans la plantation familiale d’Elmwood. Mais son bonheur vole en éclats lorsque le capitaine Jackson Logan, avec qui elle vit sa première romance, décide de rompre brutalement. Comment ose-t-il la traiter d’enfant gâtée alors qu’elle aurait renoncé à tout par amour pour lui ? Blessée, Cameron se persuade qu’elle ne pourra jamais lui pardonner…
Six ans plus tard, à l’aube de la Guerre de Sécession, le capitaine Logan est de retour… Et si Cameron n’a pas oublié l’affront subi autrefois, elle ne peut contenir le trouble que ces retrouvailles éveillent en elle. Pourtant Jackson, lui, ne daigne pas lui accorder la moindre attention, et semble davantage préoccupé par le mystérieux message qu’il est venu transmettre au sénateur Campbell. Un message qui, Cameron l’apprend bientôt, la contraint au pire : placer son destin entre les mains de l’homme qui l’a trahie…

20 avril 2011

Le sabre et la soie

Le sabre et la soie
de Rosemary Rogers
Editions Harlequin
Collection Jade

Sortie le 1er octobre 2008
Grand Format / Pages 576 / Prix 10,95€




Présentation de l’éditeur

D’un couvent de Tolède au harem d’un sultan, de l’opulence de la Cour napoléonienne aux étendues sauvages du Nouveau Monde, deux êtres d’exception se rencontrent, s’aiment et se déchirent.

Fille d’un noble espagnol et d’une aristocrate française guillotinée pendant la révolution, doña Marisa de Castellanos y Guallardo se réfugie dans un couvent pour échapper au joug d’un père tyrannique. Et quand ce dernier essaie de la marier de force, elle s’enfuit pour sillonner le monde dans la quête obstinée d’un bonheur qui se dérobe au gré des passions tumultueuses. Des passions éphémères, lumineuses parfois, déchirantes souvent, comme celle qui l’unit malgré elle à son premier amour, l’ombrageux Dominic Challenger.
Enfant du scandale et de la honte, Dominic Challenger est un être à vif, de la race de ceux qui survivent à tout. Aventurier, espion, armateur et pirate, autoritaire et sensuel, il est aussi habile au sabre qu’au pistolet, aussi à l’aise dans des draps de soie que sur le pont d’un navire en flammes. De ses conquêtes passées, il a tout oublié sauf la peau ambrée de l’une d’elles, Marisa, cette diablesse au corps de feu qu’un singulier destin s’entête à jeter trop souvent sur sa route...


Mon avis

Que de péripéties à venir ! Si vous ouvrez ce livre attendez-vous à tout, même au pire… surtout au pire ! Les amoureux de romance édulcorée abstenez-vous !

Tout d’abord il est bon de noter que le synopsis est quelque peu erroné, en effet Marisa n’est pas au couvent pour fuir
un père tyrannique, au contraire, il a toujours été doux et elle garde de tendres souvenirs de son enfance.

Au fond de son couvent espagnol où elle attend la bénédiction pour entrer dans les ordres, la lettre paternelle qui arrive est loin de plaire à la jeune femme. Il veut lui faire épouser Don Pedro Arteaga un noble gentilhomme. Effarée par cette décision, Marisa prend la fuite avec Bianca, une jeune gitane, dont la famille remonte sur Paris. Elle veut profiter du voyage pour se réfugier chez sa tante et tenter de faire changer d’avis son père. Mal lui en a pris, car à compter de cet instant la vie de la jeune femme bascule dans l’horreur. Elle tombe d’emblée dans les griffes de Dominic Challenger, homme froid au regard d’acier qui ne la ménagera pas, la traitant comme une fille de joie, voire une esclave. Elle fuira, mais retombera constamment au cours de sa vie sur ce personnage dangereux qui lui fera subir les pires sévices physiques et psychiques. Une sorte d’aimant les attire malgré la haine qu’ils se vouent !

Entre les soirées frivoles à Paris, courtisée par Napoléon en personne, aux nuits chaudes et parfumées dans les bras d’un pacha turc, la vie de Marisa sera remplie de rencontres et de paysages différents. Du continent européen en passant par Cuba et les Amériques, ses pas suivront ou devanceront de près ceux de Dominic au plus grand désarroi de la jeune femme.

L’auteur comme de coutume nous convie à l’exotisme, au voyage. Nous ferons le tour de bien des pays, croisant des personnages hauts en couleurs. Mais comme on dit trop c’est trop ! Rosemary Rogers nous a mis la dose, cela en est gavant, ridicule et comble d’ironie tout bascule d’un seul coup, comme si on enlevait un voile qui masquait les sentiments et bien sûr il en résulte de l’amour après toute cette haine.Marisa sera maltraitée, brutalisée, ridiculisée, marquée tel un animal, et elle en redemande !!
On veut bien croire à la malchance mais à ce point là! Comment après avoir été l’objet de tout le sadisme possible peut-on accepter encore la présence et le toucher de la personne qui vous détruit ?! L’auteur sait tout de même y faire car on tient, on continue la lecture même si ça devient d’un ridicule…

Les personnages sont fascinants un temps, puis comme pour la cruauté deviennent lassants, prévisibles. Dominic est
un homme aigri par son passé, par sa famille, par son père qui tente de le tuer. Il est obnubilé par la trahison et soupçonne tout le monde. Beau, sauvage, rebelle, mais surtout impitoyable, c’est un homme torturé qui joue sur plusieurs tableaux. Son rôle d’espion reste mal défini et nous ne saurons pas vraiment pour qui il travaille en fin de compte. Veut-il renverser l’empereur français et remettre au pouvoir les royalistes ? L’auteur se perd en chemin…
Marisa en verra de toutes les couleurs malgré elle, mais persistera dans la mauvaise voie s’attirant le courroux de Dominic à chaque rencontre.

Vous l’aurez compris ce roman est long, sombre et cruel. Si vous recherchez une once de romantisme, d’amour éternel passez votre chemin vous n’y trouverez que bestialité, vengeance et passion malsaine.


Note 2/5 


Du même auteur

13 avril 2011

La maîtresse du rajah

La maîtresse du rajah
de Rosemary Rogers
Edition Harlequin
Collection Jade



Présentation de l'éditeur

Lady Madison Westcott, une jeune aristocrate rebelle, crée le scandale lors de son premier bal à Londres en dévoilant devant l'assistance stupéfaite un autoportrait qui la représente nue. Pour tenter de sauver sa réputation, ses parents l'exilent à la Jamaïque, dans la plantation de lady Moran, la tante de la jeune fille. Là, Madison noue une relation orageuse avec l'énigmatique Jefford Harris, l'intendant de lady Moran, un homme complexe au mystérieux passé. Tous deux se jaugent, se jugent, conscients dès le premier regard de la dangereuse attirance qui les pousse l'un vers l'autre... Mais, bientôt, des révoltes paysannes mettent l'île à feu et à sang, les contraignant à fuir précipitamment. Au terme d'un long périple, ils se réfugient en Inde où lady Moran possède un somptueux palais. Eblouie, lady Madison est reçue à la cour du rajah...

Mon Avis

Une invite au voyage pour lectrices averties !

Rosemary Rogers affectionne les excursions, l’action se déroulant toujours sur plusieurs contrées. Dans cette romance, elle ne change rien à ses habitudes et c’est en partant d’Angleterre, avec un crochet par la Jamaïque pour finir en Inde que nos protagonistes évolueront.

De la morne grisaille londonienne à la dangereuse mais exotique jungle, la trame prendra des tournures romantiques, dramatiques voire glauques. Entre révoltes paysannes meurtrières, disparitions tragiques, trafic de femmes, tendances sexuelles très perverses... nous naviguerons au grès des péripéties imaginées par l’auteur.

Mais avant toute chose il faut savoir que les livres de Rosemary Rogers ne sont pas à mettre dans les mains d’âmes sensibles ou d’adolescents. C’est une écriture mature avec des récits troublants et pouvant choquer qui nous est proposée. Malgré ces côtés sombres, l’histoire est particulièrement alléchante, avec des personnages très marqués, très forts. Ici point de jeunes filles timides et puériles qui se pâment au moindre choc !

Le point fort de la trame se situe aussi bien dans la beauté des décors, qui sont majestueux, que du côté des personnages. De la sublime demeure coloniale au somptueux palais indien, les descriptions nous transportent aisément en ces lieux. Bien que l’auteur ait centré son récit sur Madison et Jefford, au fil des pages elle s’attarde aussi sur les personnages secondaires, nous amenant même parfois à nous demander qui tient le premier rôle ! Le couple principal ne se formera pas tout de suite, ce qui est fort agréable. Ainsi nous accompagnerons leur évolution séparément allégeant fortement l’histoire et lui donnant des ouvertures annexes très appréciables.

Le côté historique apporte son côté dramatique. Avec le soulèvement des paysans jamaïcains luttant pour leur niveau de vie, imbibés de rhum, coupe-coupes et flambeaux en main, les Anglais ne pourront que s’incliner, fuir, laissant dans leur sillage grandes demeures en proie aux flammes, plantations, domestiques ainsi que tous les effets personnels… toute une vie !

Vous l’aurez compris, La maîtresse du Rajah est une romance riche mais dure, qui comblera les amatrices férues de mordant !


Note 3/5


Du même auteur

La vengeance d'une lady

http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/7/1/9/9782280218917.jpg La vengeance d'une lady
de Rosemary Rogers
Editions Harlequin

Sortie le 1er avril 2011
Format Broché / Prix 13,50€



Présentation de l’éditeur

Indifférente à l’agitation de l’équipage qui, sur le paquebot, se bouscule autour d’elle, Celia garde les yeux fixés sur la ville à l’horizon. Londres - ultime but de son voyage. L’heure est enfin venue de faire payer son crime à l’infâme Northington, le cruel vicomte qui a détruit la vie de sa mère dix ans plus tôt. Dix ans de larmes et de souffrance durant lesquels Celia n’a eu qu’un but : ruiner la réputation de celui qui n’est pour elle qu’un criminel. ...
Sitôt débarquée, Celia met son projet à exécution en séduisant Colter Northington, fils et unique héritier de son ennemi, un libertin à la réputation sulfureuse. Entre eux, d’emblée, la passion flambe, souveraine - sans que jamais Celia ne perde de vue son dessein. Car même s’il l’ignore encore, cet homme trop séduisant, trop sûr de lui, sera l’instrument d’une vengeance éclatante...


Mon Avis

Avec ce roman au titre révélateur, Rosemary Rogers aurait pu se reposer sur une histoire mille fois écrite en enjolivant le tout. Mais non, avec cet auteur rien n’est simple, ni jamais acquis. La vengeance d’une Lady est l’un de ces livres au déroulement épique, dont les événements rocambolesques viennent surprendre et défier le lecteur de deviner la suite.

Célia était présente quand sa mère s’est fait violer et leur majordome tuer. Enfant ayant déjà perdu son père, elle verra la souffrance déchirer les traits de cette femme qui est tout pour elle et qui porte en son sein le fruit du mal. La mort surviendra en couches où mère et nouveau-né s’éteindront.

Anéantie par la peine, la haine fera son chemin et l’envie de vengeance germera au fil des années si bien qu’à l’âge d’être mariée, Célia ayant économisé à force de travail, peut enfin se payer la traversée vers l’Angleterre. Car c’est là que vit le bourreau, lord Northington qui a, de part son statut et sa nationalité, échappé aux autorités américaines lors de ses méfaits.

C’est ainsi que commence le roman, Célia a une idée simple, s’inviter chez la cousine de sa défunte mère, s’intégrer dans la haute société londonienne par ce biais et venger la mort des siens. Mais voilà, rien, mais absolument rien ne se passera comme prévu. De la découverte amoureuse à des enjeux politiques dangereux, la vie de Célia sera plus que mouvementée. Loin de la simple vengeance, c’est peut-être le sort de tout un pays qui se jouera…

L’auteur... on l’aime ou pas, c’est un fait ! Mais quand on l’apprécie, on lui pardonne ses défauts pour mieux se concentrer sur les personnages. Le côté un peu négatif vient de son goût démesuré de l’aventure. Ses protagonistes n’ont qu’à bien se tenir car la dame leur en fait voir de toutes les couleurs et les met dans des situations sacrément complexes. C’est à se demander où elle puise son imagination.

A partir de là, forcément on ne s’ennuie pas ! Et c’est sur ce point que le défi est beau, si vous accrochez à cette plume acérée vous apprécierez le voyage. Les hommes de Rosemary Rogers sont tous sombres, distants, froids mais cachent tous au fond d’eux une personnalité enflammée, possessive. Les autres protagonistes ont tous des tempéraments forts, et participent pleinement à fomenter l’histoire avec leurs intrigues et secrets.

Une romance Régence riche et agréable qui ne laisse pas indifférent, signée de la main de cette écrivaine au sang bouillonnant qu’est Rosemary Rogers.


Note 3/5




Du même auteur

23 février 2011

Nuits de satin

Nuits de satin
de Rosemary Rogers

Edition : Harlequin (1er aout 2010)
Collection : Jade

Réédition




Présentation de l'éditeur :


Angleterre, Paris et Madère, 1815
A peine sortie du couvent où, selon les dernières volontés de sa mère, elle a reçu une excellente éducation, Raine Wimbourne retrouve son père qui lui fait alors une stupéfiante révélation: il est le brigand de Knightsbridge, ce bandit de grand chemin qui, depuis des années, dépouille l’aristocratie au profit des pauvres. Blessé la nuit précédente, il est désormais traqué par les gendarmes et risque le gibet. Prête à tout pour le sauver, Raine conçoit alors un projet fou. Elle endossera le rôle du bandit pendant que son père s’affichera ostensiblement au village, détournant ainsi les soupçons. C’est ainsi que, la nuit suivante, pistolet au poing et vêtue de la cape écarlate du célèbre brigand, elle attaque la diligence d’un riche voyageur…

A propos de l’auteur :

Née au Sri Lanka dans une famille fortunée, Rosemary Rogers aurait pu se contenter de mener une existence dorée si son goût de l’aventure ne l’avait poussée, très jeune, à voler de ses propres ailes. Après un voyage autour du monde, elle propose avec succès son premier manuscrit à un éditeur. Depuis, ses vingt romans, traduits en onze langues, lui ont valu de figurer souvent sur la liste des best-sellers du prestigieux New York Times.

Mon avis

Rosemary Rogers nous offre une romance en demi-teinte avec une histoire d’amour très belle mais qui parfois semble peu probable ! C’est un sentiment étrange qui nous colle à la peau lorsque nous refermons le livre.

Ainsi Raine qui sort à peine du couvent va endosser, pour sauver son père, le rôle du bandit de Knightsbridge. Ce qui paraît à peine croyable pour une jeune femme élevée parmi les sœurs ! Alors qu’elle joue son personnage masqué, elle se fait enlever par Philippe Gautier, un richissime propriétaire. Lui qui ne s’intéresse guère aux femmes, sauf pour combler un besoin naturel, tombe étrangement sous le charme du sublime bandit. Il va la cacher, l’enfermer et profiter de ses charmes.

La soumission quasi-totale de Raine est au départ acceptable mais devient vite fatigante. En effet quelle jeune fille innocente joue aux bandits et fini dans le lit de son ravisseur à peine la touche-t-il ? Et comment expliquer le comportement du père de Raine aussi bien avant son enlèvement qu’à la fin ? L’auteur nous charme tout de même malgré cet abandon peu probable. Les décors entre Angleterre, France et l’île de Madère donnent de la magie au récit.

Rosemary Rogers aime à raconter des histoires d’amour sulfureuses, où le personnage masculin a toujours un côté cruel, égocentrique. Et elle y arrive très bien ici encore. Sa narration est agréable et fluide. Et même si très peu de personnages secondaires sont présents, ce huit-clos a quelque chose d’interdit et donc d’appétissant.

A découvrir si vous ne connaissez pas l’auteur, comme une belle ballade aux accents de pêchés.


Note 2/5

Du même auteur