Le sabre et la soie
de Rosemary Rogers
Editions Harlequin
Collection Jade
Sortie le 1er octobre 2008
Grand Format / Pages 576 / Prix 10,95€
de Rosemary Rogers
Editions Harlequin
Collection Jade
Sortie le 1er octobre 2008
Grand Format / Pages 576 / Prix 10,95€
Présentation de l’éditeur
D’un couvent de Tolède au harem d’un sultan, de l’opulence de la Cour napoléonienne aux étendues sauvages du Nouveau Monde, deux êtres d’exception se rencontrent, s’aiment et se déchirent.
Fille d’un noble espagnol et d’une aristocrate française guillotinée pendant la révolution, doña Marisa de Castellanos y Guallardo se réfugie dans un couvent pour échapper au joug d’un père tyrannique. Et quand ce dernier essaie de la marier de force, elle s’enfuit pour sillonner le monde dans la quête obstinée d’un bonheur qui se dérobe au gré des passions tumultueuses. Des passions éphémères, lumineuses parfois, déchirantes souvent, comme celle qui l’unit malgré elle à son premier amour, l’ombrageux Dominic Challenger.
Enfant du scandale et de la honte, Dominic Challenger est un être à vif, de la race de ceux qui survivent à tout. Aventurier, espion, armateur et pirate, autoritaire et sensuel, il est aussi habile au sabre qu’au pistolet, aussi à l’aise dans des draps de soie que sur le pont d’un navire en flammes. De ses conquêtes passées, il a tout oublié sauf la peau ambrée de l’une d’elles, Marisa, cette diablesse au corps de feu qu’un singulier destin s’entête à jeter trop souvent sur sa route...
Fille d’un noble espagnol et d’une aristocrate française guillotinée pendant la révolution, doña Marisa de Castellanos y Guallardo se réfugie dans un couvent pour échapper au joug d’un père tyrannique. Et quand ce dernier essaie de la marier de force, elle s’enfuit pour sillonner le monde dans la quête obstinée d’un bonheur qui se dérobe au gré des passions tumultueuses. Des passions éphémères, lumineuses parfois, déchirantes souvent, comme celle qui l’unit malgré elle à son premier amour, l’ombrageux Dominic Challenger.
Enfant du scandale et de la honte, Dominic Challenger est un être à vif, de la race de ceux qui survivent à tout. Aventurier, espion, armateur et pirate, autoritaire et sensuel, il est aussi habile au sabre qu’au pistolet, aussi à l’aise dans des draps de soie que sur le pont d’un navire en flammes. De ses conquêtes passées, il a tout oublié sauf la peau ambrée de l’une d’elles, Marisa, cette diablesse au corps de feu qu’un singulier destin s’entête à jeter trop souvent sur sa route...
Mon avis
Que de péripéties à venir ! Si vous ouvrez ce livre attendez-vous à tout, même au pire… surtout au pire ! Les amoureux de romance édulcorée abstenez-vous !
Tout d’abord il est bon de noter que le synopsis est quelque peu erroné, en effet Marisa n’est pas au couvent pour fuir
un père tyrannique, au contraire, il a toujours été doux et elle garde de tendres souvenirs de son enfance.
Au fond de son couvent espagnol où elle attend la bénédiction pour entrer dans les ordres, la lettre paternelle qui arrive est loin de plaire à la jeune femme. Il veut lui faire épouser Don Pedro Arteaga un noble gentilhomme. Effarée par cette décision, Marisa prend la fuite avec Bianca, une jeune gitane, dont la famille remonte sur Paris. Elle veut profiter du voyage pour se réfugier chez sa tante et tenter de faire changer d’avis son père. Mal lui en a pris, car à compter de cet instant la vie de la jeune femme bascule dans l’horreur. Elle tombe d’emblée dans les griffes de Dominic Challenger, homme froid au regard d’acier qui ne la ménagera pas, la traitant comme une fille de joie, voire une esclave. Elle fuira, mais retombera constamment au cours de sa vie sur ce personnage dangereux qui lui fera subir les pires sévices physiques et psychiques. Une sorte d’aimant les attire malgré la haine qu’ils se vouent !
Entre les soirées frivoles à Paris, courtisée par Napoléon en personne, aux nuits chaudes et parfumées dans les bras d’un pacha turc, la vie de Marisa sera remplie de rencontres et de paysages différents. Du continent européen en passant par Cuba et les Amériques, ses pas suivront ou devanceront de près ceux de Dominic au plus grand désarroi de la jeune femme.
L’auteur comme de coutume nous convie à l’exotisme, au voyage. Nous ferons le tour de bien des pays, croisant des personnages hauts en couleurs. Mais comme on dit trop c’est trop ! Rosemary Rogers nous a mis la dose, cela en est gavant, ridicule et comble d’ironie tout bascule d’un seul coup, comme si on enlevait un voile qui masquait les sentiments et bien sûr il en résulte de l’amour après toute cette haine.Marisa sera maltraitée, brutalisée, ridiculisée, marquée tel un animal, et elle en redemande !!
On veut bien croire à la malchance mais à ce point là! Comment après avoir été l’objet de tout le sadisme possible peut-on accepter encore la présence et le toucher de la personne qui vous détruit ?! L’auteur sait tout de même y faire car on tient, on continue la lecture même si ça devient d’un ridicule…
Les personnages sont fascinants un temps, puis comme pour la cruauté deviennent lassants, prévisibles. Dominic est
un homme aigri par son passé, par sa famille, par son père qui tente de le tuer. Il est obnubilé par la trahison et soupçonne tout le monde. Beau, sauvage, rebelle, mais surtout impitoyable, c’est un homme torturé qui joue sur plusieurs tableaux. Son rôle d’espion reste mal défini et nous ne saurons pas vraiment pour qui il travaille en fin de compte. Veut-il renverser l’empereur français et remettre au pouvoir les royalistes ? L’auteur se perd en chemin…
Marisa en verra de toutes les couleurs malgré elle, mais persistera dans la mauvaise voie s’attirant le courroux de Dominic à chaque rencontre.
Vous l’aurez compris ce roman est long, sombre et cruel. Si vous recherchez une once de romantisme, d’amour éternel passez votre chemin vous n’y trouverez que bestialité, vengeance et passion malsaine.
Note 2/5
Tout d’abord il est bon de noter que le synopsis est quelque peu erroné, en effet Marisa n’est pas au couvent pour fuir
un père tyrannique, au contraire, il a toujours été doux et elle garde de tendres souvenirs de son enfance.
Au fond de son couvent espagnol où elle attend la bénédiction pour entrer dans les ordres, la lettre paternelle qui arrive est loin de plaire à la jeune femme. Il veut lui faire épouser Don Pedro Arteaga un noble gentilhomme. Effarée par cette décision, Marisa prend la fuite avec Bianca, une jeune gitane, dont la famille remonte sur Paris. Elle veut profiter du voyage pour se réfugier chez sa tante et tenter de faire changer d’avis son père. Mal lui en a pris, car à compter de cet instant la vie de la jeune femme bascule dans l’horreur. Elle tombe d’emblée dans les griffes de Dominic Challenger, homme froid au regard d’acier qui ne la ménagera pas, la traitant comme une fille de joie, voire une esclave. Elle fuira, mais retombera constamment au cours de sa vie sur ce personnage dangereux qui lui fera subir les pires sévices physiques et psychiques. Une sorte d’aimant les attire malgré la haine qu’ils se vouent !
Entre les soirées frivoles à Paris, courtisée par Napoléon en personne, aux nuits chaudes et parfumées dans les bras d’un pacha turc, la vie de Marisa sera remplie de rencontres et de paysages différents. Du continent européen en passant par Cuba et les Amériques, ses pas suivront ou devanceront de près ceux de Dominic au plus grand désarroi de la jeune femme.
L’auteur comme de coutume nous convie à l’exotisme, au voyage. Nous ferons le tour de bien des pays, croisant des personnages hauts en couleurs. Mais comme on dit trop c’est trop ! Rosemary Rogers nous a mis la dose, cela en est gavant, ridicule et comble d’ironie tout bascule d’un seul coup, comme si on enlevait un voile qui masquait les sentiments et bien sûr il en résulte de l’amour après toute cette haine.Marisa sera maltraitée, brutalisée, ridiculisée, marquée tel un animal, et elle en redemande !!
On veut bien croire à la malchance mais à ce point là! Comment après avoir été l’objet de tout le sadisme possible peut-on accepter encore la présence et le toucher de la personne qui vous détruit ?! L’auteur sait tout de même y faire car on tient, on continue la lecture même si ça devient d’un ridicule…
Les personnages sont fascinants un temps, puis comme pour la cruauté deviennent lassants, prévisibles. Dominic est
un homme aigri par son passé, par sa famille, par son père qui tente de le tuer. Il est obnubilé par la trahison et soupçonne tout le monde. Beau, sauvage, rebelle, mais surtout impitoyable, c’est un homme torturé qui joue sur plusieurs tableaux. Son rôle d’espion reste mal défini et nous ne saurons pas vraiment pour qui il travaille en fin de compte. Veut-il renverser l’empereur français et remettre au pouvoir les royalistes ? L’auteur se perd en chemin…
Marisa en verra de toutes les couleurs malgré elle, mais persistera dans la mauvaise voie s’attirant le courroux de Dominic à chaque rencontre.
Vous l’aurez compris ce roman est long, sombre et cruel. Si vous recherchez une once de romantisme, d’amour éternel passez votre chemin vous n’y trouverez que bestialité, vengeance et passion malsaine.
Note 2/5
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